Manel Guerbi,
animatrice de l’émission Hna fi lahna sur Canal Algérie
“La musique le chant et l’animation… mes éternelles passions”
Nous l’avons rencontrée un jeudi après-midi à “ La Marina”, un
salon de thé situé rue Didouche-Mourad. Etant en pleine période
d'examens, elle arrive essouflée. Vêtue d’un jean, d’un pull en
laine beige et d’une veste couleur bois de rose, elle était
resplendissante. Un large sourire aux lèvres, Manel partage avec
nous les moments forts de son existence.
Par D. Soltani
Contrairement à ce que croiraient
certains, Manel Guerbi n’est pas la simple animatrice d’une
émission de divertissement diffusée sur les chaînes à la
télévision algérienne. Elle recèle aussi d’innombrables talents
dans le domaine artistique. Dès son jeune âge, Manel est séduite
par la musique et le maniement des instruments. A l’âge de trois
ans, elle apprend à jouer du piano, à neuf ans, elle s’initie à
la mandoline et au violon mais c’est le luth, par la suite,
qu’elle préfère. Au fur et à mesure qu’elle grandit, Manel
découvre d'autres champs d’intérêt, toujours dans l’univers
musical.
A l’âge de 7 ans, Manel fait partie
de la chorale de l'association “El Nouba” de la maison de jeunes
de Aïn-Taya, son lieu de résidence.
A 10 ans, elle est découverte par
Abdelmadjid Boumaza, professeur qui décide de lui dispenser des
cours particuliers de chant afin de développer ses aptitudes
dans ce domaine.
Manel participe à des festivals
nationaux à Tlemcen, Sétif et Oran, toujours avec la chorale de
la maison de jeunes de Ain-Taya.
En 1998, Smail Henni l’intègre dans
la troupe “Inchirah » avec laquelle elle participa à des
festivals internationaux tels que le Festival international de
Ghaza, de Tunisie, celui des femmes du Bassin méditerranéen, le
festival de Berlin, de Paris et de Grèce.
Depuis 1999, Manel fait partie de
la chorale “Naghem” du Sacré-Cœur à Alger. Elle juge que la
chorale est importante du fait qu’elle apprend au chanteur la
discipline et lui permet de s’imprégner de l’esprit de groupe.
A 19 ans, Manel a le mérite de
bien représenter l’Algérie puisqu’elle est la seule soliste
algérienne à interpréter deux rôles dans Kate de Mme butterfly
et Barberine, dans les noces de figaro, deux opéras d’Amine
Kouider. Tout comme sa maman, Manel adorait depuis son jeune âge
déj, fredonner des refrains et sa magnifique voix a suscité
l’admiration de son entourage. Le parcours de Manel est jalonné
de réussites grâce à sa motivation, son intelligence, sa passion
pour la musique et l’appui de ses parents.
“Mes parents m’ont toujours
soutenue, notamment mon père qui croyait en moi. Heureusement
que j’ai évolué dans un entourage ouvert qui apprécie et
respecte la musique, ce qui m’assurera certainement un
épanouissement futur”, nous a-t-elle déclaré.
Manel affirme être partagée et ne
peut faire un choix entre ses passions. “J’aime la musique, le
chant, l’animation, et plein d'autres choses. Chacune d’elles
m’apporte beaucoup. L’essentiel est que j’arrive à réaliser
toutes mes activités avec dynamisme et vivacité. Je dois
seulement bien gérer mon emploi du temps.
A 23 ans, Manel estime qu’elle n’a
réalisé qu’un bout de chemin, le plus long reste à faire. Alors
souhaitons-lui beaucoup d’autres succès dans sa carrière
professionnelle et artistique.
D. S.