Saâdane ne décompresse-t-il que maintenant après l’énorme pression vécue tout au long de la phase des éliminatoires combinées CAN-Mondial ?

Hier, dans la ville d’El-Khroub, le coach national n’est pas allé avec le dos de la cuillère à l’encontre de tous ceux qui ont émis des réserves, fondées ou gratuites, quant à certains choix opérés au cours des rencontres disputées durant l’année 2009. Lors de sa conférence de presse, il tirera à boulets rouges contre quiconque ne partageait pas sa vision de conduite des affaires techniques de la sélection nationale. Il reprochera à ceux qui le critiquent d’avoir été des planqués au moment où, non seulement l’équipe nationale n’existait plus, mais aussi à celui durant lequel l’Algérie faisait l’objet d’intimidations et de menaces venant de partout et de nulle part.
Il affirmera assumer tout ce qui concerne la sélection nationale : ses succès et ses contre-performances, comme il déniera à quiconque de lui reprocher le choix des éléments devant composer le team appelé à se rendre à la CAN dans une première étape et, dans une seconde, au Mondial, déclarant que les portes restent ouvertes pour n’importe quel nouvel élément qui émergerait avant l’une ou l’autre échéance.
Le sélectionneur national balaie d’un revers de main tous les conseils qui pourraient lui parvenir, donnant l’impression de viser, à ce propos, une partie de nos confrères érigés en coach, exception faite de ses collaborateurs.
Il soulignera ainsi qu’il restait le seul et unique patron de la sélection.
Enfin, s’agissant de la cohésion et des capacités techniques de l’EN, il dira qu’il ne s’agit pas d’avoir forcément une pléiade de stars pour faire une grande équipe…et qu’il disposait d’un bon groupe…un très bon groupe…ce qui est largement suffisant pour avancer et pourquoi pas, aller aussi loin que possible aussi bien dans l’un que dans l’autre évènement auxquels participera l’Algérie.