Le Midi Libre - Sport - Echos de Luanda
Logo midi libre
Edition du 2 Fevrier 2025



Le Mi-Dit

Caricature Sidou


Archives Archives

Contactez-nous Contacts




Echos de Luanda
5 Janvier 2010

Raouraoua est arrivé hier

Comme prévu, le président de la FAF a rejoint les Verts, hier, au Castellet. D’un côté, pour arrêter le barème des primes pour le rendez-vous de la CAN, histoire de motiver la troupe à quelques jours du premier match. D’un autre, Raouraoua devra finaliser, avant le début des éliminatoires, les contrats de sponsoring. En fait, les joueurs ne veulent pas qu’on leur impose les sponsors. Ils veulent avoir libre cours pour choisir les sponsors qu’ils voudraient avoir. Donc, il se pourrait qu’il y ait un changement dans le règlement intérieur qui contient la close stipulant qu’un Vert peut signer un contrat de sponsoring sans l’accord de la Fédération algérienne de football. Donc, à la réunion prévue hier, beaucoup aurait pu être dit et étudié. Car, il faut mettre tout à nu afin de permettre aux Verts d’aller en Angola avec un esprit libre et sans aucun soucis pour les déranger.

La pluie dérange Saâdane
et ses joueurs

Comme tout le monde le sait, les Fennecs sont au Sud de la France pour le stage de préparation. Ce stage continuera jusqu’à le 7 janvier prochain. Un avion spécial est prévu à 11h du matin pour rallier la ville de Luanda. Après une première étape où le coach Saâdane a relevé l’état des blessés et a permis à ses poulains de se retrouver, les choses sérieuses ont commencé samedi dernier. Mais, un invité surprise est venu gâcher la fête. Il s’agit du mauvais temps. Depuis la reprise des entraînements et en plus du froid de canard qui s’est installé au Sud de la France, la pluie fait rage. Les camarades de Ziani n’arrivent pas à s’entraîner comme il se doit. Malgré cela, le coach tente de trouver des solutions. Il a donc décidé de changer de terrain et déménager dans un endroit coin où il ne pleut pas comme ce fut le cas, hier, à Toulon. Donc, malgré la météo qui fait des siennes, les Verts restent à pied d’œuvre en France.

Angola 1 - Gambie 1 en amical

En match amical, l’Angola, pays organisateur de la prochaine CAN, a concédé le match nul (1-1) face à la Gambie. Il s’agissait de la dernière rencontre amicale de préparation des Palancas Negras avant le début de la CAN. Ebrima Sawaneh avait ouvert le score pour les Gambiens, avant que Manucho n’égalise pour les Angolais. Pour rappel, l’Angola figure dans le groupe A, aux côtés du Malawi, de l’Algérie et du Mali. Elle entamera la compétition le 10 janvier contre le Mali en match d’ouverture de la compétition.

Côte d’Ivoire : que de talents mais pas d’équipe !

Les Eléphants de Côte d’Ivoire connaissent depuis peu leurs différents adversaires de la CAN et du Mondial 2010. Apparemment, au regard des animateurs de la sélection nationale, personne ne devrait avoir peur pour les pachydermes. Mais l’énorme potentialité de cette génération n’a pas encore donné naissance à une machine à jouer, une équipe au sens propre du terme. Décryptage. «La Côte d’Ivoire peut battre le Portugal et le Brésil. On a des joueurs comme eux ! » propos de quelques férus supporters des Eléphants depuis le vendredi 4 décembre 2009 à l’issue du tirage au sort du Mondial 2010 prévu en Afrique du Sud. Les ivoiriens dans leur ensemble, s’ils reconnaissent que leur équipe nationale a hérité d’une poule dite de la mort, croient cependant dur comme fer que Didier Drogba et les siens peuvent accéder au second tour. Ils ne parient donc pas sur une probable élimination des Eléphants dès la phase de poule comme ce fut le cas en 2006 en Allemagne. Pourquoi les Ivoiriens sont-ils si confiants et rêvent-ils si grandement ? Tout réside dans le fait que l’équipe nationale est animée par des professionnels évoluant pour la plupart dans de prestigieux clubs et championnats hors du pays. «Drogba connaît Feirera et Carvalho à Chelsea pour le compte du Portugal. Zokora Didier et N’Dri Romaric se frottent à Luis Fabiano et autres Brésiliens au FC Séville. Partout dans le monde, nos joueurs défient de grands footballeurs portugais, brésiliens, espagnols etc. » remarque avec enthousiasme Kouassi Landry, un fanatique des Eléphants. Il est clair, l’effectif de la sélection nationale ivoirienne est envié par tout entraîneur aux nobles ambitions. De Didier Drogba (Chelsea) en passant par Kolo Touré (Manchester City), Koné Bakari (Marseille), Kouassi Gervais (Lille), Eboué Emmanuel (Arsenal), Boka Arthur (Stuttgart), N’dri Romaric (FC Séville) et Yaya Touré (FC Barcelone), l’on a au minimum 20 joueurs aux talents indéniables et qui évoluent dans de grands clubs Européens comme titulaires à part entière. Didier Drogba porte à tour de bras Chelsea en Premier League. Yaya Touré est un maillon essentiel des Blaugrana qui ont même tout gagné la saison écoulée (Champion’s League, Liga, Coupe du roi). Chaque international ivoirien tire donc son épingle du jeu dans son équipe. Une situation qui devait faire les affaires de la sélection nationale. Mais hélas ! Mille fois hélas, une fois en sélection, ces stars offrent un football bâclé au peuple ivoirien. Ils ne doivent leur salut qu’à quelques inspirations individuelles. « On veut gagner avec la manière. On travaille dans ce sens. L’essentiel, c’est qu’on arrive à gagner nos matches mais sans convaincre véritablement. Mais ça viendra, a reconnu Emerse Faé, le milieu de terrain des Eléphants en septembre 2009 à Abidjan. C’est un secret de polichinelle. La Côte d’Ivoire a des joueurs mais elle est à la rechercher d’une équipe. C’est un vrai paradoxe que vit la sélection nationale. Que fait alors Vahid Halilhodzic, le sélectionneur ?

«On continue à bricoler»

La Coupe d’Afrique des Nations (Can) arrive à grand pas. Et le souhait de tous les sportifs éburnéens,est que les Eléphants s’emparent du graal continental avant d’aller défier le Brésil et le Portugal au Mondial Sud-africain. Un objectif noble mais les choses risquent de tourner au cauchemar comme au Ghana en 2008 si rien n’est fait. Comment former une dynamique équipe avec tant de talents ? C’est l’équation à une seule inconnue que n’arrive pas à résoudre Vahid Halilhodzic. Le technicien franco-bosniaque ne convainc pas et semble se contenter des individualités qui ont toujours sauvé les Eléphants. Quelle est la philosophie de jeu des Eléphants ? Ont-ils un fond de jeu ? Mystère ! Sans scrupule le sélectionneur Vahid Halilhodzic cherchera à comprendre ce que signifie une philosophie de jeu et un fond de jeu. Quels Eléphants à la Can et au Mondial en 2010 ? Les noms de l’équipe suffisent-ils pour que la Côte d’Ivoire puisse gagner la CAN 2010 et faire une bonne coupe du Monde ? En tout cas, on ne sait pas à quel saint se vouer pour que le talent et les individualités soient mis au service du groupe pour que triomphe l’équipe. «Vahid a montré ses limites. Un bon entraîneur comme Kasperzack ou Troussier pouvait faire naître une machine à jouer avec cette génération dorée», notre Koné Dramane, un cadre de l’administration ivoirienne. On peut l’écrire : les ivoiriens sont fiers de leur équipe nationale à cause des noms qui la composent.


L'édition du jour
en PDF
Le Journal en PDF
Archives PDF

El Djadel en PDF
El-Djadel en PDF

Copyright © 2007 Midilibre. All rights reserved.Archives
Conception et réalisation Alstel