Plusieurs vendeurs occasionnels, qui squattaient les abords de l’hôpital Mohamed-Boudiaf et de l’école paramédicale de Médéa ont été délogés, mercredi dernier, par les services de l’APC de Médéa, appuyés par la force publique.

Quatre-vingt (80) échoppes de fortune, érigées illicitement à proximité immédiate de ces deux structures, ont commencé à être démantelées, tôt le matin, par les services de la commune de Médéa. Ces derniers ont rencontré, au début de l’opération, "quelques résistances" de certains vendeurs occasionnels qui ont refusé de quitter les lieux, avant que les choses ne rentrent, à nouveau, dans l’ordre après les "assurances" données par les autorités de "prendre en charge" les vendeurs informels recensés entre 2010 et 2012.

Des camions et des employés du dispositif "Blanche Algérie" ont été mobilisés pour cette opération, qui devait s’achever, en fin de journée, a-t-on appris auprès des responsables de l’APC, précisant que les vendeurs occasionnels ciblés par cette opération seront transférés dans "les tous prochains jours", vers deux sites aménagés spécialement pour la régularisation de vendeurs informels.

Il s’agit, a-t-on indiqué, du pôle urbain de Médéa ou pas moins de 250 locaux sont en cours d’aménagement, alors que d’autres vendeurs, qui ont régularisé leur situation administrative, seront affectés vers le marché de Settara, à la périphérie ouest de Médéa.

Les vendeurs occasionnels qui n’ont pas entamé de procédures de régularisation disposeront d’un délai supplémentaire pour entreprendre les démarches nécessaires, et une fois, leur situation régularisée, ils seront "progressivement" pris en charge dans le cadre de cette opération d’éradication du commerce informel.