Le musée historique de la citadelle «Cheikh Bouamama» a rouvert ses portes récemment à Moghrar Tahtani (Naâma) après avoir été restauré. Ce ne sont pas moins de 34 tours de contrôle, les vestiges ainsi que la grande muraille et le minaret d’une mosquée séculaire qui ont été entièrement rénovés. C’est un des sites historiques les plus connus par son architecture originale. Un travail d’inventaire devra être fait ainsi qu’un levé topographique pour l’aménagement d’une nouvelle zone touristique. Le programme prévoit également la protection de 50 stations de dessins et gravures rupestres qui remontent à l’ère préhistorique. Ce musée qui dispose de stands d’exposition, d’objets de préservation d’archives et de manuscrits et autres œuvres d’art a prévu l’accueil d’un premier groupe de visiteurs représenté par des membres de délégations diplomatiques venus de pays arabes. La nouvelle structure de Moghrar Tahtani, «mémoire collective vivante des faits réalisés par Cheikh Bouamama, l’homme soufi, et le résistant, abrite en son sein des poèmes, manuscrits, des prêches, des munitions de guerre de l’époque de cet illustre combattant pour une Algérie libre et moderne. Les salles d’exposition relatent les différentes étapes historiques qu’a connues cette région, depuis la préhistoire, en passant par l’époque musulmane, la résistance populaire et jusqu’à la période post-indépendance, ainsi que des photos et plans reflétant chaque période. En outre, des restes de fossiles faunistiques et floristiques qui vivaient dans la région sont exposés dans ce musée qui comprend des tableaux mettant en relief les principales batailles conduites par Cheikh Bouamama et les révolutionnaires de cette région.