La production des produits carburants dont le gas-oil et l’essence suffisant largement pour cette année. La production a atteint le chiffre de 17,7 millions de tonnes à fin 2024 en hausse de 5% par rapport à l’année dernière. Le marché sera couvert équitablement selon des critères de distribution et de régulation entre secteur privé et la compagnie publique Naftal.
Dans le dernier rapport du ministère de l’énergie, il est indiqué que la production du Diesel se situe à plus de 10 millions de tonnes suivie de l’essence évalué à 3,26 millions de tonnes et le kérosène à 610.000 tonnes. Des indices rassurants montrent que le marché des produits pétroliers enregistre une croissance soutenue pour satisfaire le marché national. La nouveauté est celle de la tendance évolutive du GPLc (gaz de pétrole liquéfié carburant) dont la production est estimée jusqu’à maintenant à 1,66 millions de tonnes en augmentation par rapport à 2023 où elle s’est située autour de 1,59 millions de tonnes.
Ce gaz reste le plus propice actuellement car il est le moins polluant des autres produits et de même son coût énergétique à la consommation reste moindre pour les utilisateurs. Dans une récente rencontre avec les investisseurs privés exploitant les stations d’essence et de gas-oil, le ministre de l’Energie Mohamed Arkab a plaidé en faveur de l’approvisionnement de ce carburant propre en appelant les patrons de ces stations privées à une distribution équitable des régions desservies. Il est à rappeler que l’Algérie a entamé un processus pour réduire les déchets et autres polluants du carbone issu des émissions des automobiles.
L’essence sans plomb a été définitivement supprimée et on parle de poursuivre les actions de décarbonisation à l’horizon 2030. Un objectif qui va se traduire à soutenir le raffinage du GPL c et le GNL destiné aux automobilistes sachant que le coût par litre ne dépasse pas les 9 DA. L’Algérie n’importera plus de LAB (linéaire Alkyl Benzène) dont les besoins étaient de 40.000 tonnes par an. Un partenariat signé avec l’Italie pour le développer à la raffinerie à Skikda permettra de produire ce carburant. Une autre mesure a été prise qui consiste à se plier aux normes européennes sur le Diesel.
Le ministre avait expliqué dans une intervention à l’APN que « le Diesel produit localement répond parfaitement aux normes internationales et il est adapté à l’environnement algérien ». Il a précisé que « l’Algérie utilise actuellement la norme Euro 3 et va passer en 2026 à la norme 5 ». Ces normes concernent le respect à des normes antipollution qui ont été approuvées par les pays européen dans le contexte de l’utilisation draconienne du Diesel.