L’Association internationale de boxe amateur (IBA) est visiblement déterminée à poursuivre son acharnement et sa campagne de déstabilisation contre la boxeuse algérienne Imane Khelif, qui s’apprête aujourd’hui mardi la demifinale des JO face à Thaïlandaise Suwannapheng.

n effet, et dans un communiqué diffusé sur son site internet, l’IBA a annoncé l’organisation d’une une conférence de presse hier lundi à Paris, et ce, afin de "donner des détails" sur lesraisons l’ayant poussé à disqualifier l’Algérienne et Lin Yu-ting (Taipei) de ses compétitions, notamment lors du Mondial 2023 de boxe amateur tenue à New Delhi (Inde) quand Khelif a été privée de disputer la finale à la dernière minute. Visiblement c’est le l’IBA, une organisation qui devrait protéger et accompagner les athlètes, qui prend désormais le relais pour poursuivre la campagne de haine et de déstabilisation dont est victime la boxeuse algérienne depuis son entrée en lice aux JO 2024. Pire encore, et à la veille de chaque match que Khelif dispute, cette campagne est systématiquementenflée par des nouveaux acteurs qui rentrent en scène avec comme seul et unique objectif, déconcentrer l’athlète et influencer sa prestation. Face à cette campagne honteuse, Khelif, la sportive de haut niveau qui a réussi sa carrière malgré tous les obstacles, fait preuve d’un professionnalismeirréprochable et répond par des victoires éclatantes sur les rings, poussée et encouragée par son peuple, son gouvernement et son président. Pendant ce temps-là, la championne algérienne continue de se préparer dans le calme et la sérénité avec à la clé la même détermination que lors des deux premiers combats. Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux lundi, le Comité sportif olympique algérien (CSOA) a défendu énergiquement la championne algérienne Imane Khelif, qui fait face à une campagne abjecte et immorale de dénigrement et de désinformation, orchestré par l’IBA (fédération internationale de boxe). L’année dernière, le Comité International Olympique (CIO) a retiré à l’IBA son statut d’instance dirigeante de la boxe pour des raisons de gouvernance et a pris en charge la compétition de boxe de Paris 2024 lui-même