Alors que l’Algérie traverse la plus terrifiante vague de contaminations depuis le début de la crise sanitaire du Covid19, la question des visas refait surface.

Au moment où la vaccination crée polémique chez les Français, les étudiants algériens qui doivent rejoindre la France se trouvent confrontés à un véritable dilemme. Doivent-ils être vaccinés ? Et si oui, avec quel vaccin ? Campus France a tenté d’orienter les étudiants et les chercheurs algériens qui prévoient de rejoindre la France. Sur sa page facebook, Campus France Algérie explique que "les vaccins proposés en Algérie ne sont pas reconnus en France. Mais une fois en France, les étudiants Algériens non vaccinés auront la possibilité de se faire vacciner".

L’Algérie classée en liste orange

Campus France rappelle que l’Algérie est classée en liste orange. Les pays orange sont ceux où le virus circule activement, mais dans des proportions maîtrisées, sans diffusion de variants préoccupants. Tous les pays, hors pays "vert" et "rouge", indique le site officiel de Campus France. En ce qui concerne les étudiants et chercheurs qui ne sont pas vaccinés, en provenance de ces pays, dont l’Algérie, ils "doivent justifier d’un motif impérieux pour venir en France". En plus du motif impérieux, ces Algériens doivent également présenter une panoplie de documents. Il s’agit "d’un test PCR négatif de moins de 72 heures ou un test antigénique négatif de moins de 48 heures, d’une attestation de déplacement international indiquant le motif du déplacement, d’un ou de plusieurs documents permettant de justifier le motif de ce déplacement".

Les Algériens devront également fournir une attestation sur l’honneur certifiant qu’ils ne présentent aucun symptôme du coronavirus et qu’ils n’ont pas été en contact de personnes contaminées dans les 14 derniers jours. Les Algériens devraient également se soumettre à un test de dépistage à l’arrivée et respecter un isolement pendant 7 jours après leur arrivée tout en réalisant un test PCR à la fin de l’isolement. Toutes ces mesures pourront toutefois ne pas être suffisantes dans le cas ou l’Algérie bascule dans la liste rouge, ce qui risque d’arriver si le variant Delta continue de faire des ravages en Algérie.