L’entité sioniste empêche l’ONU d’atteindre Jénine, victime depuis le 28 août dernier d’une agression, la plus grande depuis 2002 dans le nord de la Cisjordanie. L’agence de presse palestinienne Wafa citant le porte-parole des Nations unies, Stéphane Dujarric, a rapporté hier mercredi, que l’armée d’occupation sioniste avait refusé l’arrivée d’une mission d’évaluation de l’ONU dans

la ville de Jénine. Il a expliqué lors de sa conférence de presse quotidienne, mardisoir, que les pertes de vies palestiniennes ont augmenté, en raison de l’utilisation par l’armée d’occupation de « méthodes de guerre meurtrières», poursuit la même source. Dujarric a ajouté, selon Wafa, que les barrières, qui empêchant l’accès à la Cisjordanie, ont affecté l’aide humanitaire et que l’entrée des ambulances et des équipes médicales a été reportée d’un semaine. Il a souligné que les Nations unies suivaient de près les développements en Cisjordanie et dans la bande de Ghaza, notant que « les développements vont dans la mauvaise direction ». 19 martyrs L’agression sioniste à Jénine a entraîné la mort en martyrs de 19 palestiniens, la blessure et l’arrestation de dizaines d’autres, en plus de la destruction des biens des habitants de la ville palestinienne et des installations publiques et privées et des infrastructures, notamment les réseaux d’eau et d’électricité. Les bulldozers militaires d’occupation ont continué hier mercredi, de détruire les rues principales et les infrastructures de la ville de Jénine et de son camp, et se déplacent d’une zone à l’autre, a rapporté Wafa. La municipalité de Jénine estime que 70 % des infrastructures et des rues ont été gravement endommagées à la suite de l’agression, d’après l’agence de presse palestinienne. Poursuite de l’agression contre Tulkarem Les forces d’occupation poursuivent, par ailleurs, leur agression contre la ville et le camp de Tulkarem, pour la troisième journée consécutive, et ont provoqué une destruction généralisée des infrastructures et des biens des habitants, a affirmé Wafa. Les forces d’occupation ont poussé davantage de véhicules vers la ville et son camp, depuis la porte «Natsan’oz», à l’ouest de Tulkarem, et ont déployé des tireurs d’élite à l’intérieur des immeubles de grande hauteur surplombant le camp, tandis que les avions de reconnaissance continuaient de voler au-dessus de nous à basse altitude, précise-t-elle.