Poursuivant ses entretiens bilatéraux en marge de la réunion ministérielle du Forum de coopération Chine-Afrique, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, s’est entretenu, hier à Pékin, avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Mauritaniens de l’extérieur, Mohamed Salem Ould Marzouk.

Les deux ministres ont mis à profit cette occasion pour se consulter sur les axes et sujets les plus importants à l’ordre du jour du Sommet Chine-Afrique, qui débutera demain, ainsi que pour échanger les points de vue sur les derniers développements de la situation aux niveaux régional et continental, indique un communiqué du ministère. D’autre part, Ahmed Attaf a rencontré le vice-ministre des Affaires étrangères de la République populaire de Chine, Ma Zhaoxu. Cette rencontre a permis de passer en revue les relations algéro-chinoises et les perspectives de leur renforcement dans le cadre des travaux en cours à même de concrétiser les résultats importants de la visite d’État du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en Chine en juillet 2023, visant à intensifier la coopération économique entre les deux pays amis et la consolidation des consensus politiques qui les unis, conclut le communiqué. L’Afrique espère rééquilibrer sa coopération avec la Chine Le Forum sur la coopération sinoafricaine (Focac) évoquera de nouveaux partenariats économiques, le développement des infrastructures et la coopération bilatérale. Le ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi a déclaré mardi que l’accélération des changements fait entrer le monde dans une nouvelle période de turbulences et de transformations. L’essor collectif du « Sud global », représenté par la Chine et l’Afrique, a un impact profond sur le développement humain. Les attentes sont nombreuses, des deux côtés. Pékin voit le forum comme une opportunité d’approfondir se partenariats stratégiques avec l’Afrique, surtout dans un contexte post-Covid. L’une des principales priorités, c’est de moderniser les infrastructures africaines. Les pays africains attendent de la Chine qu’elle continue à soutenir des secteurs clés tels que l’industrie manufacturière, les transports, l’énergie et les technologiesnumériques, tout en contribuant à combler les lacunes importantes de l’Afrique en matière d’infrastructure