La campagne électorale pour les présidentielles amorce son dernier virage. Les 3 candidats se déploient toujours sur le terrain pour convaincre les électeurs à un vote massif. On assiste ainsi aux dernières joutes d’une campagne qui a été marquée par un étalage de programmes,

de promesses électorales et de solutions proposées par chaque candidat afin de conforter son accès au palais d’El Mouradia. Il faut reconnaître que la campagne électorale lancée depuis le 15 août dernier n’a enregistré aucun incident ni un dépassement visible. Les 3 candidats se sont abstenus de toute diatribe, insulte ou étalage public de scandales en respectant ainsi les règles de l’éthique du scrutin. Dans le contexte actuel où l’élection présidentielle est devenue un enjeu national et régional, les 3 candidats ont surfé sur la vague de programmes où les préoccupations économiques et sociales sont les axes dominants de leurs interventions publiques. Au moment même du démarrage de cette campagne, les crises de certains pays tels que ceux du Sahel et de la Libye n’ont pas laissé indifférents les candidats qui ont souligné l’importance d’un « front uni contre ceux qui veulent déstabiliser le pays ». A sous entendre que l’élection algérienne ne concerne pas seulement le contexte local mais revêt une importance régionale voire internationale. A telle enseigne que les médias internationaux se sont focalisés sur un scrutin qui aura certainement un impact sur les relations bilatérales ou multilatérales. Il ressort ainsi que chaque candidat a mis en exergue l’importance d’une participation massive à un vote qui va « barrer la route à ceux qui appellent au boycott ou à douter de sa réussite ». Les 3 candidats qui s’efforcent à courtiser les électeurs, tentent de se mettre au diapason des attentes citoyennes sur plusieurs dossiers « chauds » et attendent des solutions concrètes.