Le succès de certains de nos athlètes aux Jeux olympiques de Paris était certes au centre des débats, mais ce sont les élections présidentielles qui ont volé la vedette.
En effet, à quelques jours seulement du lancement officiel de la campagne électorale, les candidats mettent les dernières retouches avant d’aller à la rencontre des électeurs, dans les quatre coins du pays. En effet, après une traversée du désert, les acteurs politiques reviennent de loin, Ils sont sur le terrain depuis quelques jours déjà pour tenter de réoccuper le terrain qu’ils ont déserté pour la plupart et se redorer ainsi le blason pour d’autres, et ce, en multipliant des activités partisanes avec des débats passionnants et passionnés en vue de sensibiliser les citoyens-électeurs sur l’importance de ce rendez-vous électoral. Il faut donc s’attendre à une lutte rude sur le terrain entre les différentes parties, pour peu que les règles de la démocratie soient respectées et que l’invective soit bannie. Cela permettra à coup sûr à la classe politique de sortir de son hibernation et de susciter un débat d’idées qui ne sera que bénéfique pour la démocratie en Algérie. En effet, sous la bannière de l’unification, pour le candidat de consensus, plusieurs partis s’organisent pour occuper le terrain. Il s’agit entre autres du Mouvement Al-Bina, du Front de libération nationale (FLN), du Rassemblement national démocratique (RND), du Front El-Moustakbal, de la Voix du peuple, du parti El-Karama, du Rassemblement de l’espoir algérien (TAJ),
de l’Union des forces démocratiques et sociales (UFDS), ainsi que du Mouvement Ennahda. Des syndicats et des organisations nationales se sont également joints à cette initiative. Tout ce beau monde a opté pour la stabilité, afin que les réformes structurelles engagées par l’Algérie durant le mandat du président actuel puissent atteindre leurs objectifs et que leurs fruits puissent être cueillis avec la matérialisation du décollage économique, dont les contours commencent à se dessiner dans divers domaines, précisent t-ils. Donc, l’heure a sonné pour convaincre les algériens durant cette campagne. De l’autre côté, les deux autres candidats en l’occurrence, Abdelaali Hassani Cherif et Youcef Aouchiche tentent tant bien que mal de jouer leur répartition, après une hibernation qui ne dit pas son nom. En effet, les deux candidats du FFS et du MSP prévoient près de 50 meetings chacun au cours des 21 jours que durera la campagne électorale. Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), prévoit d’animer près de 50 meetings populaires pour défendre son programme articulé autour de cinq axes principaux et de 62 engagements. Il voit dans son programme intitulé «Opportunité», une occasion pour la conquête du pouvoir. Hassani Cherif veut, à travers son programme, consacrer les composantes de l’identité nationale et cristalliser une vision de développement global et durable capable de mobiliser les capacités humaines et matérielles, d’atteindre l’autosuffisance, de renforcer