Le secteur de la production maraîchère a enregistré une production record dans certaines filières. L’abricot, les agrumes, la tomate et la pomme de terre se hissent au premier rang en attendant que les autres produits puissent enregistrer le même saut qualitatif.

La bonne nouvelle fait que l’Algérie reste le premier producteur d’abricots en Afrique. Avec 300.000 tonnes de production rien que pour cette année, l’Algérie s’est distinguée par l’organisme onusien la FAO qui la place comme leader à l’échelle africaine et reste un sérieux rival pour les gros producteurs comme la Turquie, l’Iran et l’Italie. La région de Batna et N’Gaous, qui sont les régions phares où se développe cette culture, peuvent couvrir aisément le marché national. Et c’est le cas de le dire pour les agrumes où une autre région s’est distinguée par rapport à la traditionnelle Mitidja. En effet, la wilaya de Relizane avec 65.000 tonnes de fruits comme l’orange variété Thomson, le citron et la clémentine. Avec les dernières précipitations qui ont été favorables durant le printemps dernier, les agriculteurs ont été soulagés par une évolution rapide des récoltes face à sa rivale de La Mitidja dont Blida et Boufarik assurent une bonne couverture du marché national. Pour l’arboriculture algérienne, c’est le début de l’essor après des années de crise. Actuellement avec l’aménagement de milliers de superficies supplémentaires, les projections portent sur l’amélioration des rendements de la tomate, la tomate cerise, les fruits comme la pastèque et le melon. Pour cette fois, l’Algérie ambitionne carrément l’exportation de la tomate cerise avec 1.000 hectares consacrés déjà à cette culture. Des producteurs dans cette filière veulent exporter en Europe avec un marché fort demandeur en ce produit. Notons que la production exceptionnelle de la pastèque avec plus de 2,20 millions de tonnes, ce fruit fortement consommé durant l’été, arrive même à se placer en France dans le marché réputé de Rungis. Idem pour les autres variétés et notamment le melon, les poires et la figue. Selon les prévisions du ministère de l’agriculture, il faudra s’attendre à une amélioration de 7,5% pour les fruits de saison selon l’investissement consenti dans le développement de l’arboriculture fruitière dont les prévisions tablent.