La visite programmée du président de la République en France est toujours d’actualité. Mieux, il a été même annoncé qu’elle aura lieu en automne prochain. Ce sont en effet les Présidents algériens et français, qui ont convenu de la période de cette visite, dont il ne reste plus qu’à fixer la date précise.

C’est ce qui ressort de l’entretien téléphonique entre le Président algérien et son homologue français. « Le président de l République, M. Abdelmadjid

Tebboune, a reçu un appel téléphonique de son homologue français, M. Emmanuel Macron, lors duquel ils ont évoqué les relations bilatérales et des questions de dimension régionale et internationale », a en effet indiqué avant hier un communiqué de la présidence de la République. Lors de cet appel, le président de la République « a exprimé sa profonde inquiétude concernant les développements de la situation en Palestine occupée, en particulier Ghaza », ajoute la même source. Le deux Présidents ont également évoqué « les perspectives économiques communes profitables aux deux pays, notamment dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie, des terres rares et de l’Industrie ferroviaire ». « Les deux Présidents ont, enfin, convenu, de la visite officielle du président de la République en France, qui aura lieu à la fin septembre, début octobre, la date officielle de la visite devant être fixée ultérieurement », conclut le communiqué. Cette visite officielle programmée par les deux présidents a fait couler beaucoup d’encre depuis qu’elle a été annoncée l’année dernière. Ce d’autant qu’elle a été reportée à plusieurs reprises.

En effet elle devait avoir lieu initialement au mois de mai 2023 avan qu’elle ne soit décalée pur le mois de juin de la même année. Mais finalement il n’en fut rien ouvrant ainsi la voie à de nombreuses spéculations sur les raisons de cette succession de reports. Il est vrai qu’entretemps les relations entre les deux pays ont connu quelques couacs, notamment relatifs au lourd contentieux sur l’histoire commune. Comme ce fut le cas lorsque Catherie Colonna, alors ministre des Affaires étrangères, a critiqué ouvertement un décret présidentiel de Tebboune sur l’hymne national Kassamenen indiquant qu’il est « à contre courant. » Rappelons que le chef de l’Etat a décidé que l’hymne national soit exécutée en entier dans cératines cérémonies et donc avec les cinq couplets dont donc celui qui évoque nommément la France. Cette réaction de la ministre française n’a pas été appréciée en Algérie et on lui reproche son =ingérence.