A 11h généralement on est au boulot ou dans une cafétéria en train de déguster son café en lisant son journal préféré Midi Libre, mais hier n’était pas comme d’habitude c’était historique l’Algérie qui participe a la 1re Coupe arabe sous l’égide de la Fifa.

La première compétition officielle pour Madjid Bouguera l’entraîneur de l’équipe nationale locale qui a déclaré avant le début de ce tournoi que son but pendant cette coupe est de préparer les joueurs de l’équipe A’ qui évoluent au Golfe (Bounejah, Mbolhi, Belaili, Belamri) pour la prochaine Coupe d’Afrique qui ce déroulera le mois de janvier au Cameroun et permettre aux jeunes qui évoluent au championnat national d’acquérir une très bonne expérience. La tactique très offensive de "Magic" a reussi à écrase les Soudanais entraînés par le Francais Hubert Velud. En première mi-temps, l’équipe nationale A’ a d’emblée donné le ton du match. Possession totale, bloc très haut, annihilation immédiate de tout embryon d’attaque soudanaise, l’Algérie a totalement maîtrisé les débats. El Arbi Hilal Soudani,

Yacine Brahimi, Baghdad Bounedjah ou Houcem Eddine Mrezigue, tous se sont montrés à leur avantage et ont multiplié les actions. C’est finalement Baghdad Bounedjah, une minute après avoir touché le poteau sur un retourné acrobatique, qui élimine le gardien adverse et termine avec sang-froid en dépit du retour du défenseur soudanais (1- 0, 10’). Pendant 25 minutes, ensuite, l’Algérie A’ va tenter, encore et encore, notamment par le biais d’un Yacine Brahimi qui a toujours autant de feu dans les jambes mais toujours aussi peu de lucidité au moment de conclure ses actions. Le gardien soudanais, de son côté, multipliera les parades, notamment lors d’un duel qu’il remportera face à Saayoud. Il finira finalement par faire une faute de main sur une frappe assez anodine de Bounedjah, probablement masqué par son défenseur au départ du ballon (2-0, 35’). Quelques minutes plus tard, le Soudan pliera à nouveau face aux assauts algériens. Yacine Brahimi, sur corner, trouve Sofiane Bendebka au premier poteau qui prolongera vers Djamel Benlamri. Le numéro 4 des Verts ne se fera pas prier pour catapulter le ballon de la tête dans les filets adverses (3-0, 43’). 3-0 à la mi-temps, une débauche d’énergie récompensée et un score qui aurait pu être bien plus lourd. De quoi, clairement, nourrir de sérieux espoirs pour la suite de la compétition. C’est d’ailleurs sur cette lignée que les Verts reprendront la seconde période. Hubert Velud l’avait annoncé : son équipe a du mal dans les entames de match et de mi-temps. Ça s’est vu puisque, alors que le coup d’envoi venait à peine d’être donné, Soudani pressa bien le défenseur soudanais qui paniqua avant de commettre une grave erreur que sanctionnera immédiatement l’ex-buteur du Dinamo Zagreb (4-0). Le reste de la mi-temps fut plus mesuré.

À la 62’, Amir Saayoud, blessé, et Sofiane Bendebka, auteur d’une prestation assez bonne, furent respectivement remplacés par Tayeb Meziani et Zakaria Draoui. Dans la gestion, les Verts finirent cependant par concéder un penalty sur une faute très évitable de Djamel Benlamri, qui marche sur le pied de l’attaquant soudanais (67’). Raïs M’Bolhi, sur ce qui aura quasiment été son seul travail du match, repoussera finalement le tir. À la 78’, Zinedine Boutmene remplacera le double buteur Baghad Bounedjah, très décisif mais qui aura eu tendance à vouloir trop en faire en seconde période. À la 86’, Soudani sortira pour Titraoui tandis que Brahimi laissera sa place à Zerrouki. Plus rien d’intéressant ne se passera dans cette rencontre qu’auront dominé les Verts de la tête et des épaules. Dans le même groupe l’égypte a battu le Liban par un but à zéro, le but a était marqué par Mouhamed Kafsha un penalty à la 71e minute.