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Edition du 13 Janvier 2021



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Montage automobile-financement occulte de la prèsidentielle 2019
Poursuite des auditions
13 Janvier 2021

Le procès des accusés dans les affaires de montage automobile et de financement occulte de la campagne électorale du candidat à la Présidentielle d’avril 2019, Abdelaziz Bouteflika, s’est poursuivi lundi après-midi à la Cour d’Alger, par l’audition de l’homme d’affaires, Mohamed Bairi, poursuivi pour "incitation d’agents publics à exploiter leur

influence et blanchiment de revenus criminels". Interrogé par le président de l’audience sur les avantages dont il a bénéficié, dans le cadre de son projet d’investissement (céramique sanitaire) dans la wilaya de Bouira, l’accusé a précisé n’avoir bénéficié d’aucun avantage, arguant que le dossier "n’amême pas été étudié par le Conseil national de l’investissement (CNI)". Concernant le transfert du projet de céramique de Ouled Hedaj, dans la wilaya de Boumerdès, vers Bouira, l’accusé a dit que le terrain qu’il a obtenu à Boumerdès se trouvait dans une zone d’activité, et qu’il n’était pas possible d’y réaliser un projet de ce type, en raison de son impact sur la population et l’environnement.

C’est pourquoi, "j’ai décidé de transférer l’investissement vers Bouira, et de réaliser une usine de montage automobile sur le terrain que j’ai obtenu", a-t-il ajouté, niant connaître personnellement l’ancien ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb. Sur le financement de la campagne électorale de l’ex-Président, M.Baïri a répondu n’avoir pas participé au financement, et que l’ancien président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad, (également poursuivi dans ces deux affaires), ne lui a pas demandé de financier la campagne. L’audience de la matinée a été consacrée à l’audition de Alouane Mohamed, membre de la Commission technique du montage des véhicules au ministère de l’Industrie, qui a reconnu "ses responsabilités

techniques" dans l’étude des dossiers des opérateurs, indiquant que la commission ne s’est pas opposée aux décisions de l’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia, également accusé dans cette affaire. L’homme d’affaires, Ahmed Maazouz a, lui aussi, été auditionné par visioconférence depuis la prison de Constantine.I l a révélé avoir présenté à la direction de campagne de l’ex-Président, un chèque d’un montant de 39 milliards de centimes, et a accusé l’ancien Premier ministre, AhmedOuyahia, d’ "avoir détruit ses investissements dans le montage des véhicules à Sétif, en 2008". Lors d’ue confrontation avec l’homme d’affaires Ahmed Maazouz, Ahmed Ouyahia, qui se trouve à la prison d’Abadla (Béchar), a reconnu avoir suspendu, en 2008, les activités du montage de véhicules de Maazouz, ainsi qu’un autre opérateur, car se faisant "en dehors des cadres de l’Etat". Sont poursuivis dans ce dossier, qui a été reprogrammé après que la Cour suprême ait accepté le pourvoi en cassation introduit par la défense des accusés, les deux anciens Premiers ministres, Ouyahia et Sellal, les anciens ministres de l’Industrie Youcef Yousfi, Bedda Mahdjoub et Bouchouareb Abdeslam, ainsi que l’ancien ministre des Transp rts, Abdelghani Zaalane.

Par : RACIM NIDHAL

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