Le Midi Libre - evénement - Saïd Sadi convoqué par la justice
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Edition du 17 Novembre 2020



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Accusé de diffamation
Saïd Sadi convoqué par la justice
17 Novembre 2020

Saïd Sadi, l’ex-président du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) a été convoqué par la justice.

L’information a été rendue publique hier par le principal intéressé dans un post sur sa page Facebook. Saïd Sadi est poursuivi pour diffamation. En effet Sadia reçu une convocation pour comparaître devant le juge d’instruction près le tribunal de Sidi-M’hamed à Alger le 30 octobre dernier. Selon cette convocation, émise le 19 octobre dernier, SaïdSadi est poursuivi selon les articles 298 et 296 du code pénal. "Je viens de recevoir une convocation pour me présenter devant le doyen des juges d’instruction du tribunal de Sidi-M’hamed. Le motif invoqué est une plainte pour diffamation", indique-t-il avant d’ajouter : "Les avocats qui se sont présentés devant le magistrat se sont entendu confirmer le sujet mentionné dans la correspondance sans avoir pu connaître l’identité du ou des plaignants".

A l’évidence l’intéressé n’a pas manqué de faire montre de son étonnement sur la non révélation de l’identité de la partie plaignante. En somme qui a accusé Saïd Sadi de diffamation ? La question reste pour le moment sans réponse car les avocats de Sadi, qui se sont présentés devant la justice, n’ont pas eu de réponse probante à leurs interrogations. "Si les rigidités procédurales peuvent toujours être avancées pour justifier l’opacité, on ne voit guère d’intérêt à tenir secret le nom d’une personne ou d’une institution qui se serait sentie diffamée par mes écrits ou, plus généralement, par mes interventions médiatiques" écrit Saïd Sadi sur sa page Facebook. Sadi, qui s’est interrogé sur le mystère entourant l’identité du ou des plaignants a a saisi cette opportunité pour, de nouveau, critiquér le fonctionnement de l’appareil judiciaire algérien. Il a estimé en effet que par cette affaire on veut juste lui faire payer ses positions politiques. "Pour l’avoir affrontée de longue date, je sais que la justice à la carte est l’une des plus grandes plaies de l’Algérie indépendante.

Du point de vue de la démocratie citoyenne, cette affaire rocambolesque vient confirmer deux choses : la première est que la provocation est toujoursune substance additive pour le régime des clans ; la seconde est que le seul intérêt de cette institution est de servir de tribune pour dénoncer un système politique dont elle est la plus déplorable manifestation. Pour l’heure, nous attendons que le diffamé anonym sorte du bois", conclut Sadi dans son post. Comme il l’a donc affirmé lui-même Sadi est un habitué des tribunaux et des polémiques aussi. Tout récemment une violente polémique l’a apposé à l’ex-officier du DRS, HichemAboud. Une affaire qui connaîtra probablement son épilogue devant les tribunaux en France car les deux personnages vivent dans ce pays depuis de longues années. Notons que Saïd Sadi a quitté officiellement la direction du RCDen 2012, lui qui a été, en 1989, le principal fondateur de ce parti politique. Six années après, soit en 2018, il a définitivement quitté la scène politique nationale. Mais cela ne l’a pas empêché, toutefois, d’intervenir de temps en temps sur des questions politiques brûlantes de l’actualité nationale .

Par : KAMEL HAMED

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