frontières en Méditerranée occidentale a baissé au cours des 8 premiers mois 2020, mais les harraga algériens sont six fois plus nombreux qu’il y a un an, a indiqué l’Agence européenne de gardefrontières et de Garde-côtes (Frontex) dans un communiqué publié le mardi 9 septembre.

Globalement, selon Frontex, le nombre de passages illégaux des frontières de l’Europe a diminué de 30% en aout par rapport au moi précédent pour s’établir à près de 9 200. Sur les huit premiers mois 2020, la baisse a été de 14% pour s’établir à "60.800, en grande partie en raison d’une baisse des arrivées en Méditerranée orientale et occidentale". En Méditerranée occidentale, 1.600 franchissements illégaux ont été détectés en août, soit, 7% de moins qu’en juillet. Le total pour les huit premiers mois de 2020, était près de la moitié du chiffre de la même période de l’année précédente à 8 200. Mais, précise Frontex, les Algériens ont représenté près des "deux tiers de toutes les détections sur cette route cette année" et leur nombre a été six fois plus élevé qu’en 2019.

Les Marocains ne viennent qu’en deuxième position sur cette route occidentale de la harga vers l’Europe. En Méditerranée centrale, les passages illégaux ont baissé d’un tiers en août. Mais elle reste la voie la plus usité avec plus de la moitié des passages illégaux des frontières aux frontières extérieuresde l’UE ( 4 800). Au cours des 8 premiers mois, le nombre de passages illégaux sur cette route est passé "à près de 20.600", soit près de trois fois moins qu’il y a un ans. Mais sur cette route, les "Tunisiens ont représenté deux traversées illégales sur cinq via la Méditerranée centrale, tandis que les Bangladais en étaient responsables d’un sur cinq