Le Midi Libre - Culture - Dédié à Félix Mendelssohn, compositeur majeur de l’ère romantique
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Edition du 29 Janvier 2015



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Concert de l’orchestre symphonique national
Dédié à Félix Mendelssohn, compositeur majeur de l’ère romantique
29 Janvier 2015

Le public tizi-ouzéen a redécouvert, mardi dernier, la musique classique universelle, avec la venue de l’Orchestre symphonique national (OSN), qui lui a proposé un concert exceptionnel, au théâtre régional Kateb-Yacine, dans le cadre de son programme artistique mensuel, sous la direction du maestro Amine Kouider, avec un programme dédié à l’un des compositeurs majeurs de l’ère romantique : Félix Mendelssohn.

A noter, après cette escale à la capitale de Djurdjura, l’OSN donnera la réplique avec un deuxième concert au théâtre national Mahiedine- Bachtarzi. Organisé sous le patronage de Madame Nadia Labidi, ministre de la Culture, l’Orchestre symphonique national, en collaboration avec le Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi, la Direction de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou et le Théâtre régional Kateb- Yacine de Tizi-Ouzou, les habitants de la ville des Genêts ne se son pas faits prier pour se déplacer et ce, malgré le froid glacial qui a régné dans cette région ces derniers jours.

A l’intérieur de la salle, le son ample et dominant des premières sonorités de l’orchestre, exécutant l’ouverture, donnaient déjà un aperçu sur la teneur de la soirée, où le silence absolu régnait pendant la prestation, laissant s’exécuter la partition sur les visages illuminés des spectateurs.

Côté programme, l’assistance a été gratifiée d’un florilège de véritables chefs-d’oeuvres de Mendelssohn avec au programme l’Ouverture en Si mineur Op.26 - Les Hébrides (la grotte de Fingal) et la Symphonie numéro 4 en La majeur dite Italienne Op.90 à travers les mouvements Allegro vivace, Andante con moto, Scherzo con moto moderato et Finale (presto). L’ensemble des musiciens, brillants de technique et de dextérité, ont bien traduit leur professionnalisme académique, qui n’a pas manqué de susciter la reconnaissance manifeste de l’assistance.

Le public recueilli, relativement nombreux, a pu saisir des instants de pureté et voyager à travers un beau rêve durant lequel l’ensemble des musiciens a été à la hauteur de l’universalité. Jakob Ludwig Felix Mendelssohn Bartholdy, est un musicien complet. Pianiste, chef d’orchestre et compositeur. Il donne son premier concert public en 1818. En 1820, il rencontre Weber, et en 1821 Goethe. De cette époque date ses premières compositions qui s’enchaînent à un rythme accéléré. En 1835, il prend la direction du Gewandhaus de Leipzig. Il se lie d’amitié avec Schumann et reçoit Chopin. Il fonde un conservatoire à Leipzig en 1847, faisant de cette ville un centre artistique.

Il écrit cinq symphonies, des oeuvres pour piano et un concerto pour violon qui est, aujourd’hui, une des oeuvres pour violon et orchestre la plus jouée. Né à Hambourg le 3 février 1809 et mort à Leipzig le 4 novembre 1847, il est le petit-fils du philosophe Moses Mendelssohn et le frère de Fanny Mendelssohn, également compositrice. Après des succès précoces en Allemagne, il voyage dans l’Europe entière et est particulièrement bien accueilli en Grande-Bretagne, où au cours de ses dix visites, sont créées plusieurs de ses oeuvres majeures. Contemporain de Liszt, Wagner et Berlioz, il laisse une oeuvre très féconde pour sa courte vie de 38 ans (symphonies, concerti, oratorios, oeuvres pour piano seul, musique de chambre...).

Sa notoriété actuelle repose sur quelques-uns de ses plus grands chefsd’oeuvre : Le Songe d’une nuit d’été, ses symphonies italienne et écossaise, son ouverture Les Hébrides, son Concerto pour violon et son Octuor à cordes. On doit également à Mendelssohn la redécouverte de la musique baroque et surtout de Jean-Sébastien Bach et Georges-Frédéric Haendel, quasiment oubliés depuis leur mort. Il est notamment l’un des premiers compositeurs de son temps à renouveler l’art du contrepoint, ce qui lui vaudra parfois d’être considéré comme « le classique des romantiques ».

Par : IDIR AMMOUR

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