Le Canadien Stephen Elop, qui vient de prendre la tête du n°1 mondial du mobile Nokia a, dès son arrivée aux commandes du groupe, licencié 1.800 employés. Malgré d’excellents résultats trimestriels, il n’a pas hésité, estimant que Nokia devait "réévaluer son rôle et son approche du secteur" des téléphones mobiles.»
Nokia, le numéro un mondial de la téléphonie mobile, a du mal a concurrencer ses adversaires qui surfent avec efficacité sur la vague des smartphones. En tête, Apple et son iPhone mettent à mal la position de leader de la marque finlandaise.Nokia mise donc beaucoup sur deux nouveautés : le N8, son prochain téléphone et ... Stephen Elop, son nouveau PDG. Le groupe prévoit jusqu’à 1.800 suppressions d’emplois, "pour accélérer sa transformation et améliorer son efficacité". Les employés concernés travaillent essentiellement sur le système d’exploitation Symbian, jugé à la fois dépassé et fautif des difficultés rencontrées par le fabricant dans le domaine des smartphones. 750 postes finlandais seront concernés et les licenciements toucheront également "l’organisation de la division Services et certains cadres de l’entreprise" précise un communiqué du groupe.Ce plan social survient alors que les résultats trimestriels du constructeur se révèlent bien meilleurs que prévus. Conséquence directe : l’action Nokia a grimpé de 6,8% à 11h45 GMT.