L’entraîneur du FC Barcelone, Josep Guardiola, a estimé que la qualification de son équipe en demi-finale de la Ligue des champions d’Europe de football, mardi soir aux dépens de l’AC Milan, est "amplement méritée" et sans l’aide de l’arbitre. "Je crois que nous méritons amplement notre qualification. Si "Monsieur" Ibrahimovic ou Mourinho disent que nous gagnons grâce aux arbitres, je leur réponds que nous sommes en demi-finale pour la cinquième fois de suite, et ça, ça veut dire quelque chose", a déclaré Guardiola après la victoire de son équipe contre Milan (3-1), mardi soir au Camp Nou en quart de finale retour de la Ligue des champions (aller : 0-0). "Sur les (deux) penalties (accordés aux Catalans), nous ne nous sommes pas plaints de ce qui s’est passé au match aller (où le Barça aurait pu obtenir deux penalties). Là, les images montrent qu’il y a bien penalty par deux fois. Un tirage de maillot dans la surface, c’est penalty. On me l’a appris tout petit", a-t-il ajouté. Concernant l’adversaire du Barça en demi-finale, Chelsea ou Banfica, "Pep" Guardiola a estimé que "les deux sont compliqués". "Chelsea est une équipe avec des joueurs habitués à jouer une demi-finale de Ligue des champions et Benfica est une formation avec des éléments solides. Les deux seront très durs", a-t-il conclu. De son côté, l’entraîneur de l’AC Milan, Massimiliano Allegri, a estimé que le second penalty du Barça est "indirectement une aide de l’arbitre". "Je ne sais pas si les penalties ont été décisifs. Le premier est une erreur de notre part. Le second est indirectement une aide de l’arbitre. Mais faire ces erreurs-là contre le Barça ne pardonne pas de toute façon. Ce que je peux dire tout de même, c’est que nous avons fait une bonne première période et une excellente Ligue des champions. L’année prochaine, le Milan sera encore plus compétitif", a-t-il dit. Messi a marqué mardi deux penalties en première période (11e et 41e), redonnant l’avantage aux Catalans après l’égalisation de Nocerino (33e), et Iniesta a creusé l’écart peu après la pause (53e).