Les trois judokas algériens ont malheureusement raté l’entrée en matière dans ces championnats et ont été éliminés dès le premier tour. Mercredi et jeudi derniers ont marqué le début des championnats du monde qui se déroulent aux Pays-Bas à Rotterdam.

Le premier judoka algérien Lyes Saker, dans la catégorie des -60 kilogrammes, s’est fait malmené par le Suisse Ludovic Chammartib et est sorti tête basse. Le deuxième ou plutôt «la» puisqu’il s’agit d’une fille, Lila Latrous dans la catégorie des -57kg, est sortie, elle aussi, dès le premier tour, battue par la Grecque Ioulietta Boukouvala, et enfin le troisième judoka Elarbi Grini (-73 kg) a été éliminé par Farkhad Rakhimov du Tadjikistan
Pour la quatrième journée, prévue pour aujourd’hui, l’Algérien Lyes Bouyakoub (catégorie des -90 kg) entrera en lice, suivi de Rachida Ouerdane dans la catégorie des -78 kg.
Notons bien que les championnats du monde de judo ont vu la participation de 97 pays, avec 538 judokas dont 330 messieurs et 208 dames représentant les cinq continents. Cette année Rotterdam inaugurera une nouvelle règle en la matière lors de mondiaux : seuls les judokas éliminés à partir des quarts de finale se verront donner une chance de monter sur le podium.
Les choses n’évoluent pas comme elles le devraient pour cette discipline sportive, qui a connu de meilleurs jours, non seulement le vice-champion olympique de Pékin 2008, Amar Benyekhlef, n’était pas présent à ces championnats du monde et voilà que c’est au tour de la judoka, Soraya Haddad, médaillée de bronze aux Jeux Olympiques de Pékin de ne plus s’entraîner avec la sélection nationale depuis plusieurs mois déjà. Elle s’est carrément «désistée», de fait, de toutes les compétitions officielles et internationales. Le judo algérien va mal, il y a péril en la demeure et il faut impérativement y apporter des solutions.