Si l’on prend en compte le résultat de la confrontation entre l’Entente de Sétif et l’USMAlger, dans le cadre de la mise à jour du calendrier du championnat de la DI, l’on est porté à croire que les Algérois s’en sont tirés à bon compte. Excepté la fin du match où les Sétifiens se sont carrément installés dans le camp adverse, le reste du match a été intelligemment géré par les poulains de Noureddine Saadi. L’Entente de Sétif a récupéré à l’occasion de ce match Aksas, Lemouchia et fait jouer dès le début Hadj Aïssa. L’empoignade s’annonçait dure et le nombre des spectateurs est révélateur. Le stade archicomble motiva les joueurs locaux à lancer des assauts dans le camp adverse. Ambane, Hadj Aïssa et Ziaya se jouèrent en maintes reprises de leurs vis-à-vis avant que Laïfaoui ne parvînt, à la 22’, à ouvrir la marque sur un coup de tête en réponse à un service de Metref. Deux minutes plus tard, la menace algéroise se fit sentir par Ghazi et Ouznadji qui donnèrent des sueurs froides au gardien Chaouchi. Mais à la 26’, c’est Rial qui, d’un tir imparable, des 30 mètres, expédia le cuir dans la lucarne de la cage de Chaouchi. A partir de ce moment, l’USMA va faire preuve d’une concentration et d’une condition physique des grands jours. Tout en renforçant le compartiment défensif autour de Zidane, Ghazi s’occupait de la tâche des contres en sollicitant tantôt Achiou à droite, tantôt Dehame. Une option qui réussit, d’ailleurs, au choix tactique de Saadi, puisque Achiou à la 39’ se joua de Metref avant d’adresser un centre lifté qui trompa le gardien Chaouchi, mais Deham dans les parages ne rate pas. Dans le carré des tribunes des Rouge et Noir réservé à une chambrée de 200 à 300 fans usmistes, c’est la joie, mais à l’opposé les Sétifiens réclament le retour de Rachid Belhout.
En 2e mi-temps, l’option offensive était prévisible dans le camp des Noir et Blanc. Dès le retour sur la pelouse, Yakhlef prit la place de Metref à gauche dans le but de contenir la menace de Achiou et organiser par là même quelques contres. En même temps, Bouazza et Hemani firent leur apparition respectivement aux 53’ et 60’. La pression sur la défense adverse est insoutenable mais désordonnée. Un lot de balles aériennes en direction de Ziaya et de corners a été noté, mais sans résultat. Il fallut donc attendre le défenseur Aksas qui d’un maître tir des 25 mètres, trompa la vigilance du gardien Abdouni à la 79’. C’est un scénario réédité de la 1re mi-temps, car en fait l’Entente a changé de fusil d’épaule, les attaquants n’étaient guère inspirés. La galerie est libérée et les débats s’animèrent car l’Entente était à deux doigts de la victoire, mais Sâadi décida d’opter pour la préservation du résultat en " tuant " le match grâce aux arrêts de jeu. C’est de bonne guerre, comme il tient à le souligner en fin de match, mais du côté du public, la confrontation écourtée de plusieurs minutes, de même que le temps additionnel d’ailleurs, ont failli provoquer les débordements de la foule.