La restructuration et la réorganisation des Jeux africains est l’un des principaux points inscrits à l’ordre du jour de la conférence des ministres des Sports africains, ouverte jeudi à Abuja (Nigeria), a-t-on indiqué de sources médiatiques à Dakar. Selon des propositions examinées lors de la réunion des experts, le réaménagement des Jeux africains est inspiré du souci de permettre aux athlètes africains de s’aligner sur la préparation de leurs collègues des autres continents en vue d’une participation efficace et concurrentielle lors des Jeux Olympiques. Lors des débats les experts ayant préparé la conférence des ministres, prévue sur deux jours, ont été unanimes sur le fait que les Jeux africains, qui se déroulent tous les quatre ans, doivent servir de test pour la qualification des pays du continent aux Jeux Olympiques.En outre, il est indiqué que les modalités de ces Jeux seront fixées par les membres de la Commission de l’Union africaine (CUA), l’Association des comités nationaux olympiques (ACNOA), la Fédération internationale d’athlétisme amateur (IAAF), le Comité international olympique (CIO) en coordination avec toutes les organisations régionales et internationales concernées. Figurent également parmi les propositions soumises aux ministres africains des sports, l’identification et la sélection, à temps, des pays organisateurs des Jeux africains, la désignation dans une période minimum de sept ans du pays organisateur pour lui permettre de se préparer à accueillir les jeux, ainsi que la mise sur pied du Comité de coordination des jeux en même temps que la mise en place du comité local d’organisation du pays organisateur. En outre, l’ancien secrétaire général du Conseil supérieur du sport en Afrique (CSSA), Awoture Eleyae, cité par des médias, a appelé à une réhabilitation de cette structure sportive continentale pour lui permettre de jouer son véritable rôle.S’exprimant devant la réunion des experts, M. Awoture a, notamment, relevé le manque de fonds, ce qui constitue, à ses yeux, l’un des facteurs freinant les activités du CSSA. Selon lui, l’élaboration d’une politique s’impose afin de favoriser la restructuration du CSSA et lui permettre de jouer un rôle de premier plan en matière de développement du sport en Afrique.