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Hand-ball, 16es championnats féminins d’Afrique des nations juniors |
L’Algérie, aujourd’hui face à la Côte d’Ivoire |
26 Septembre 2009 |
La sélection nationale juniors filles affrontera, aujourd’hui, la formation ivoirienne pour le compte de la première journée des 16es championnats d’Afrique des nations qu’abritera Abidjan capitale de la Côte d’Ivoire du 26 septembre au 1er octobre. Sous la conduite de Djamila Naili Daouada, les handballeuses algériennes ont raliés cette ville ce jeudi 24 septembre. L’adversaire du jour sera le pays hôte, une mission difficile attend de ce fait le sept national, l’insuffisance de préparation, la rareté des joueurs juniors aptes à endosser les couleurs nationales... restent les problèmes majeurs du handball algérien lequel a commencé à se dégrader de jour en jour. Les handballeuses algériennes, non seulement rencontreront le pays organisateur, mais également celui qui a remporté cette coupe trois fois consécutives : 1982, 1984 et 1986. L’Algérie et à l’exception du titre de 1992 remporté lors de l’édition organisée en Tunisie, n’a depuis réalisé aucune autre réussite. Les Algériennes ont été classées trois fois à la deuxième place, trois fois au troisière rang et une fois au sixième rang, d’ailleurs ce résultat demeure le plus mauvais de leur parcours. L’équipe algérienne évoluera, lors de cette CAN 2009, dans le groupe A, outre le pays organisateur, le sept algérien aura en face les équipes du Cameroun et du Congo Démocratique, alors que le groupe B se composera de l’Angola, la Tunisie et le Congo Brazzaville. Après le premier mach la sélection nationale rencontrera, dimanche 27 septembre, l’équipe du Cameroun avant d’affronter la formation du Congo Démocratique le lundi 28 septembre. Pour cette édition, sept pays participeront à cette compétition au lieu de six, le Cameroun rejoint le groupe A, ce groupe sera composé de quatre équipes, l’équipe classée quatrième de la poule A après le tour préliminaire sera automatiquement classée septième de la compétition. Le groupe B regroupera trois équipes seulement. Le programme de compétition s’étalera sur trois tours, le tour préliminaire se jouera du samedi 25 au lundi 28 septembre, le second tour se députera du mardi 29 au mercredi 30 septembre. À l’exception de la 7e édition remportée par l’Algérie et la 13e décrochée par le Congo, trois sélections dominent ce championnat : il s’agit de la Côte d’Ivoire et du Nigeria avec trois titres chacune après l’annulation de la 8e édition qui devait se dérouler en Egypte en 1994, du fait du nombre insuffisant de sélections participantes, l’Angola a repris le flambeau du handball africain avec six titres, alors que le Congo a remporté un seul titre en 2002 à Abidjan en Côte d’Ivoire.
Djamila Naili Daouada, entraîneur de l’équipe nationale juniors filles
«Je n’irai pas à Abidjan pour revenir les mains vides»
Quelques jours avant son départ pour la Côte d’Ivoire, l’entraîneur nationale, Djamila Naili Daouada s’est estimée satisfaite par la préparation de son équipe. Des stages non-stop ont été programmés avant cette compétition dans le but de représenter dignement le pays. En dépit du manque d’expérience des joueuses qui participeront pour la première fois dans ce genre de compétitions, Mlle Naili Daouada dira qu’elle ira pas en Côte d’Ivoire pour revenir les mains vide, selon une déclaration faite au Midi Libre.
Midi Libre : Quelles sont vos premières impressions à quelques jours du début de ce championnat africain ?
Naili Daouada : Normalement on est prêtes pour affronter cette compétition continentale. Pour ce qui est de cette manifestation, Il n’y aura pas de surprises, le niveau sera certainement très élevé avec la participation des meilleures équipes du continent. Notre équipe est actuellement en chantier pour la préparation de la relève et cela demande du temps. Justement, notre hand a souffert longtemps par cette hantise à vouloir réaliser des résultats à court terme. C’est inconciliable. Le bon travail s’effectuera d’ici quelques temps. Pour notre participation à cette compétition nous allons nous déplacé avec une équipe très jeune et inexpérimentée. Ce sont des jeunes qu’on emmène pour la première fois dans une compétition tel le championnat d’Afrique des nations. Mais il faut que vous sachiez une chose, on n’ira pas en Côte d’Ivoire pour revenir les mains vides.
Parlez-nous de la préparation de votre équipe ?
Nous sommes en train de nous préparer activement. Au moins trois stages ont été organisés durant cette période. Je suis persuadée que les joueuses, chacune de son côté et à sa manière, sont conscientes de l’importance de cette compétition qui permettra la qualification de deux équipes au Mondial prochain. Je crois que cette participation est incontournable pour espérer rebâtir une formation aspirant au haut niveau. Il est vrai que la majorité des joueuses retenues sont inexpérimentés mais je dirai que c’est une relève prometteuse qui aura son mot à dire à long terme. Pour votre information, l’Algérie ne possède pas une équipe nationale juniors suite à l’indisponibilité des joueuses et au manque de moyens. On a eu le problème de la rareté des joueuses aptes à endosser le maillot de l’équipe nationale, comme j’ai eu aussi des problèmes pour dénicher les bons élément, ceux pouvant réussir. Néanmoins, un changement salvateur s’est opéré à tous les niveaux. Une chose est certaine, le grand changement ne se fait jamais sans douleur. Je prendrai part à cette compétition avec l’ambition d’arracher une place honorable, et ce quelles que soient les conditions. Sinon cette participation nous permettra de rehausser le niveau de notre préparation, car c’est vraiment la chose essentielle qui doit primer, sans oublier de prendre sérieusement en main la compétition, c’est-à-dire que les joueuses doivent prendre conscience que tous les matchs auront un enjeu et à chaque fois. Je souhaite que les joueuses soient à la hauteur car elles représenteront toute une nation, le faux pas est strictement interdit.
En face vous aurez la Côte d’Ivoire, comment appréhendez-vous cette formation ?
Ce ne sera pas facile, ce pays a remporté ce championnat déjà trois fois, il s’est classé par la suite plusieurs fois aux meilleures places. Mais depuis un grand changement a vu le jour dans pas mal de pays africains, à l’instar de la Tunisie, l’Angola, le Nigeria et bien d’autres ancore. De ce fait je crois que les rencontres seront très serrées.
Un dernier mot…
Le vœu que j’exprime, c’est que ce championnat permette, individuellement et collectivement aux joueuses de vraiment progresser physiquement et mentalement. Il faut que nos joueuses restent sereines. A mon avis ce championnat sera tout bénéfice pour nous. Je souhaite que nous réussissions un titre.
Par : Mourad Salhi
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