Intervenant en qualité d’invité de la Chaîne III, lors de l’émission Football magazine, présentée par notre confrère Maâmar Djebbour, le "colosse défenseur" de l’EN et capitaine de Bochum, Antar Yahia, a accepté de répondre à plusieurs questions relatives à l’actualité de la sélection nationale, entres autres, la convocation du milieu de terrain du Racing Santander, Mehdi Lahcen.
Ainsi après avoir passé en revue la qualification, et les objectifs de l’EN à la CAN et à la CM 2010 Antar Yahia dira : «On va entrer en stage le 26 du mois en cours pour entamer notre préparation pour la Coupe du monde. Nous devons y représenter dignement l’Algérie et les Arabes, mais que les gens sachent que les Slovènes et les Américains ne sont pas en Coupe du monde par hasard, c’est le fruit d’un travail très sérieux; au contraire ils ont beaucoup de mérite. Il ne faut surtout pas les prendre à la légère. Cependant nous ferons de notre mieux pour aller en 8es de finale, car j’estime qu’on a une bonne carte à jouer». Par la suite, le buteur de la "bataille de Oum Dorman" a insisté sur la relation des joueurs composant l’effectif des Verts. Quand Maâmar Djebbour évoquera la venue de Lahcen, il rétorquera: «L’équilibre d’un groupe est très important, cela reste mon avis personnel, et le sélectionneur a également le sien. Je tiens à dire aussi que je ne suis pas là pour créer une polémique, mais si on parle de Lahcen, je dis que personnellement je ne le connais pas, donc je ne peux pas parler de lui», confie-t-il. Par ailleurs, et toujours au cours de son intervention, Antar Yahia répondra à une question, quelque peu embarrassante, à savoir que Lahcen prendra certainement la place de l’un des titulaires... là Antar dira : «Il ne faut pas qu’il y ait un sentiment d’injustice dans le groupe, cela fait 7 à 8 ans qu’on cohabite ensemble, et il faut respecter les anciens Saifi, Zaoui, Raho, Gaouaoui et autres, je dis que ce groupe , c’est de l’o, et sa solidarité n’a pas d’égal», explique- t-il, et d’enchaîner : «il faut que cette entente se poursuive et reste comme elle est, car elle fait notre force, mais je pense que ce groupe, il faut le construire et non pas refaire le passé», rappelle Antar Yahia. A la fin de son intervention, l’enfant de Sedrata parle de la presse, et estime que celle-ci a son poids et son mot à dire : «J’ai remarqué aussi que la presse insiste beaucoup sur la venue des "noms" en EN» dira-t-il. En revanche, il a tenu à lancer un appel à l’ensemble de la presse : «Les journalistes doivent travailler dans la sérénité et éviter de jeter de l’huile sur le feu», a conclut Antar Yahia.