On citera entre autres le sous-gonflage des pneus, un élément non négligeable, et qui est à l’origine de certains accidents de la circulation routière. Tout d’abord, il faudra, sans cesse, répéter que le véhicule roule grâce aux roues qui le relient directement à la route. En ce sens, l’état des pneumatiques doit être dans les normes indiquées pour qu’ils assurent leur fonction dont une bonne tenue de route et un bon freinage. Ainsi, l’usure d’un ou de plusieurs pneus d’un véhicule ou encore rouler avec des pneus sous-gonflés sont parmi les facteurs qui causent les accidents. Sur les routes nationales, comme sur les autoroutes, les éclatements des pneus, qui provoquent des carambolages et souvent mortels, sont généralement causés par le sous-gonflement des pneus, non contrôlés. Un pneu sous-gonflé risque de s’éclater à une vitesse moyenne, car le pneu s’écrase plus à chaque tour de roue. La partie supérieure du pneu, appelée bande de roulement, à force de se frotter contre le bitume, s’échauffe et peut causer l’éclatement ou le déchapage du flanc du pneu. Cela provoquera une perte de contrôle du véhicule, notamment à une grande vitesse... «Un pneu sous-gonflé, en plus de son éclatement, n’offre pas une bonne tenue de route, limite la durée de vie du pneu et augmente la consommation en carburant», soulignera Mme Lazaref, directrice générale du bureau de liaison d’Alger de Bridgestone. «Il faut surveiller la pression des pneus en les contrôlant régulièrement, tous les mois et à froid. Cela ne prendra que deux à trois minutes, mais la vie n’a pas de prix», soulignera-t-elle. Pour sensibiliser les automobilistes sur les risques du danger de rouler avec des pneus sous-gonflés, Michelin Algérie a d’ailleurs organisé deux opérations, en 2006 et 2007, «Faites le plein d’air». Sur un total de 5.000 véhicules contrôlés, les équipes de Michelin avaient relevé que plus de la moitié des automobilistes roulaient avec des pneus sous-gonflés, "dangereux et très dangereux" soit, entre -0,5 et -1 bar par rapport à la pression indiquée. Pour un meilleur contrôle, sur chaque véhicule, à l’intérieur de la portière du conducteur ou de la trappe à essence, figure un marquage qui indique la pression nécessaire de gonflage.