Longtemps attendue, l’officialisation de l’usine PSA en Algérie devrait avoir lieu au plus tard au mois de décembre prochain de la 4e session du Comité intergouvernemental de haut niveau en charge de la coopération entre les deux pays.
Une quatrième session qui se tiendra au mois de décembre à Paris sous la co-présidence des Premiers ministres algérien, Ahmed Ouyahia, et français, Edouard Philippe, qui se "félicitent du renforcement continu des relations d’amitié et de coopération entre l’Algérie et la France, sous la haute direction des présidents Abdelaziz Bouteflika et Emmanuel Macron", lors d’une communication téléphonique reçue par Ahmed Ouyahia.
Cet entretien téléphonique entre les deux Premiers ministres intervient quelques jours après la rencontre entre le ministre de l’Industrie et desMines, Youcef Yousfi, avec l’ambassadeur deFrance en Algérie, Xavier Driencourt, les deuxhommes s’entretenant sur les différents projets de partenariat économiques, en particulier ceux en cours de maturation.
Deux actes en moins d’un mois qui traduisent parfaitement la conviction de Jean-Christophe Quémard, patron de la région Afrique et Moyen- Orient du groupe PSA, qui déclarait il y a deux semaines qu’il est "confiant" pour une issue heureuse à ce projet.
Reste à savoir si la signature se fera au mois de décembre lors de la 4e session du Comité intergouvernemental de Haut niveau en charge de la coopération entre les deux pays oubien avant en Algérie, comme ce fut le cas des signaturesdes différents projets de l’industrie automobileen Algérie.Pour rappel, l’usine PSA en Algérie concernera 4modèles (Peugeot 208 et Peugeot 301, Peugeot308 ainsi que la Citroën C-Elysée) pour une capacité annuelle de 25.000 unités dans un premier temps, puis 75.000 et 100.000 unités par la suite.