En marge d’une séance au Sénat, le ministre de l’Industrie et des Mines s’exprime au sujet de l’usine Peugeot en Algérie et déclare : "Nous avons dépassé la phase la plus compliquée. Le plus dur est passé", rapporte le site d’informations générales, TSA.
Les négociations engagées autour du projet de l’usine Peugeot en Algérie semblent bien avancer, après les déclarations du ministre de l’Industrie et des Mines, M. Abddeslem Bouchouareb, où il confirme que le rôle du ministère de l’Industrie n’est pas de "donner le feu vert ni le feu rouge", mais "rapprocher les trois parties concernées par ce projet", dont "les points de vue se rapprochent de plus en plus", peut-on lire sur TSA.Un investissement d’une valeur de 100 millions d’Euros, la future usine d’assemblage automobile PSA sera installé à l’ouest du pays sur une surface de pas moins de 70 hectares.
31% du capital d’investissement sont partagés à parts égales entre la société Condor, spécialisée dans la fabrication des équipements électroniques et électroménager, informatiques, agroalimentaire, emballage, matériaux de construction et commerce international appartenant au groupe Benhamadi, et le groupe pharmaceutique Propharmal, tandis que l’Entreprise nationale de production de machines-outils sise à Constantine détient 20 % des parts,
avec 49 % pour le constructeur français. Quatre modèles sont prévus pour être assemblés dans cette nouvelle usine du groupe PSA, il s’agit des Peugeot 301, 208, 308 et de la Citroën C-Elysée, avec une capacité de 75.000 unités par an pour atteindre les 150.000 unités en 2024.