Le décret, fixant les nouvelles mesures d’importation de véhicules neufs sur le marché algérien, signé le 8 février dernier par le Premier ministre Abdelmalek Sellal, interdira désormais l’importation de véhicules dépourvus d’équipements de sécurité exigés par le nouveau cahier de charges relatif à l’importation de véhicules neufs, dont l’entrée en vigueur était prévue pour le 2 janvier 2015.
L’entrée en vigueur de ces nouvelles mesures interdira aux concessionnaires d’importer des véhicules n’embarquant pas les systèmes de sécurité suivants : ABS, ESP, limiteur de vitesse, 4 airbags, et l’Isofix.
« Les véhicules neufs importés doivent répondre aux normes de sécurité et de protection de l’environnement prévues par la législation et la réglementation en vigueur ou à défaut aux normes reconnues à l’échelle mondiale sans qu’elles ne soient en deçà de celles applicables dans le pays d’origine du constructeur », stipule l’article 21 du nouveau cahier des charges. Dorénavant le client algérien roulera dans des véhicules très équipés en matière de sécurité comme ceux commercialisés au niveau du continent européen qui ne sont pas dépourvus de :
ABS : un système d’aide au freinage antiblocage des roues ESC/ESP : Littéralement « contrôle électronique de stabilité » Limiteur de vitesse : ceci est plus un élément de confort Airbags frontaux : dispositifs gonflables qui se déclenchent en cas de choc frontal Airbags latéraux : des dispositifs gonflables qui se déploient latéralement. Système de retenue des enfants : ce dispositif permet de protéger les enfants en cas d’accident.
Par ailleurs, les concessionnaires ne peuvent exercer leur activité sans pourvoir assurer un service après-vente de qualité et de délivrer une garantie d’au moins 100.000 km dans la limite des 3 ans pour les automobiles.
Une manière de se débarrasser de l’anarchie avec laquelle travaillent certains concessionnaires dont le seul souci et de vendre des voitures sans accorder de l’importance au service après-vente, au métier de carrosserie et à la disponibilité de la pièce de rechange d’origine. Espérant, toutefois, que tous les acteurs du marché algérien de l’automobile prendront conscience et appliqueront les nouvelles mesures sans tricher.