A Berne (Stadion de Suisse), terrain: bon, temps: frais, éclairage: bon, spectateurs: 32.000 environ, arbitre: M. Fandel (GER)
Buts:
Pays-Bas: Kuyt (9), Van Persie (59), Robben (72), Sneijder (90+2)
France: Henry (71)
Avertissements:
Pays-Bas: Ooijer (52)
France: Makelele (32), Toulalan (82)
Les équipes:
Pays-Bas: van der Sar (cap.) - Boulahrouz, Ooijer, Mathijsen, Van Bronckhorst - de Jong, Engelaar (Robben 46) - Kuyt (Van Persie 56), Van der Vaart (Bouma 78), Sneijder - Van Nistelrooy
Entraîneur: Marco van Basten
France : Coupet - Sagnol, Thuram (cap.), Gallas, Evra - Toulalan, Makelele - Govou (Anelka 75), Ribéry, Malouda (Gomis 60) - Henry
Entraîneur: Raymond Domenech
Le jeu des Néerlandais fut moins délié au départ que contre l’Italie lundi (3-0). Mais un premier but sur corner de Kuyt, mal marqué par Malouda, sur leur première occasion (9e), a suffi pour mettre les Bataves sur la voie des quarts. Même si, sous les coups de boutoir des Français en début de seconde période, les Pays-Bas ont montré quelques signes de fébrilité, c’est un contre assassin de Robben, passeur décisif pour Van Persie, qui a coulé le navire français (0-2, 59). Puis Robben a aggravé la marque sur un dernier contre (1-3, 72e), avant un dernier coup de poignard de Sneijder (1-4, 90+2). Bravo au passage à Van Basten pour son coaching avec l’entrée gagnante de Robben et Van. Raymond Domenech a été clairvoyant cette semaine. Il avait annoncé un France-Italie en guise de «finale» du groupe C pour ses Bleus. Ce sera le cas, avec cette menace: les Français ne sont plus maîtres de leur destin. Même en cas de victoire, il ne seront pas sûrs d’être qualifiés, car si la Roumanie s’impose contre les Néerlandais, ce sera fini pour eux.