Ohene Djan Stadium d’Accra,  40.000 spectateurs, temps chaud, pelouse en bon état, arbitre Modou Sowe (GAM)     Buts: Ghana: Essien (26), Muntari (45) Avertissements: Ghana: Paintsil (19) Maroc: Erbate (14), Kabous (58)     Les équipes: Ghana: Kingson - Sarpei, Paintsil, Mensah, Addo - Obusu-Abeye (Draman, 88),  Essien, Muntari (Baffuor, 89), Annan - Agogo (Ayew, 83), A. Gyan Sélectionneur: Claude Le Roy (FRA)     Maroc: Lamyaghri - Bassir, Erbate, Ouaddou, El Kaddouri - Kabous (Kissi,  89), Kharja (Sektioui, 46), Safri, Hadji - Chamakh, Aboucherouane (Zerka, 55)    Sélectionneur: Henri Michel (FRA)

Le Ghana a confirmé son statut de favori de la  compétition en prenant le premier billet pour les quarts de finale de la Coupe  d’Afrique des Nations après avoir tranquillement battu (2-0) un Maroc peu  tranchant, lundi à Accra. Trois matches, trois victoires (5 buts pour, un seul contre): les Black  Stars de Claude Le Roy sont bien au rendez-vous de +leur+ CAN, avec un bilan  comptable au niveau de leur standing. Ils terminent à la première place du groupe et rencontreront en quart, à  Accra, le 2e du groupe B, sans doute le Mali ou le Nigeria, évitant ainsi de  croiser trop tôt la Côte d’Ivoire, qui devrait terminer a priori en tête de ce  groupe B. Le Maroc reste en revanche en rade malgré un départ tonitruant face à la  Namibie
(5-1): les hommes d’Henri Michel pâtissent du nul de la Guinée (1-1),  qualifiée, contre ces mêmes Namibiens. La Guinée avait battu le Maroc jeudi  dernier. Parmi les Black Stars, c’est la plus grande, Essien, qui faisait basculer  le match dès la première période en marquant à l’issue d’une combinaison sur un  coup franc piqué de Muntari au-dessus du mur (26, 1-0). Les deux hommes remettaient cela juste avant la mi-temps, Essien rendant la  politesse à Muntari sur une contre-attaque, montrant toute la fébrilité de la  défense des +Lions de l’Atlas+ (45, 2-0). Le gardien marocain Lamyaghri pouvait multiplier les prouesses face aux  assauts ghanéens, il n’était guère secondé par ses coéquipiers, apathiques,  excepté peut-être Chamakh et Hadji. Car même en menant 2-0 et qualifiés, les  Black Stars continuaient à pousser et à produire du jeu, devant leur public.