Le ministre de la jeunesse et des sports, M. Hachemi Djiar, a mis en exergue jeudi l’importance de la formation dans le développement de la pratique du sport, indiquant qu’en Algérie de nombreux projets sont en cours de réalisation pour atteindre cet objectif.
"La formation est un élément primordial dans le développement du sport, et doit donc présider à toute stratégie en la matière", a souligné M.Djiar lors de son intervention au cours de la session plénière consacrée aux questions orales à l’Assemblée populaire nationale (APN).
Répondant à une question d’un député qui s’interrogeait sur le "manque flagrant" d’écoles de formation sportive, notamment en football qui est la discipline numéro 1 en Algérie, le ministre a précisé que "depuis une vingtaine d’années, soit depuis la privatisation du sport, les clubs et associations s’intéressent beaucoup plus au résultat immédiat, au détriment du travail à long terme et de leur mission essentielle, celle de créer des centres de formation".
"Il est vrai qu’il existait auparavant un certain déficit en infrastructures, mais l’Etat consent actuellement de gros efforts pour pallier ce manque dans le cadre des différents programmes de développement du secteur, notamment depuis le début de cette décennie", a souligné M. Djiar. "Aujourd’hui, a-t-il dit, nous possédons suffisamment d’infrastructures pour la mise en oeuvre de la mission de formation", a poursuivi le ministre, effectuant un bref rappel des différents centres de formation et infrastructures sportives réalisés et les projets lancés dans le secteur du sport.
Il a cité entre autres projet le lancement des "Classes Sport-études" au niveau de 30 wilayas à partir de la rentrée scolaire 2008. Une opération qui "sera élargie à d’autres wilayas", a t-il dit. "Les équipes de l’élite doivent prendre en charge la formation et ne plus se contenter du travail à court terme", a-t-il ajouté, soulignant que ’’le redressement du sport est tributaire en grande partie de la formation".
Le développement du sport repose globalement sur quatre grands piliers, a conclu le ministre, citant les infrastructures, la formation, l’encadrement et la gestion.