Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, tiendra jeudi une réunion avec les présidents de clubs pour débattre de l’état d’avancement du professionnalisme initié au début de cette saison par l’instance fédérale."Suite à la rencontres qui avait regroupé les présidents de clubs au mois de novembre, et les propositions qui ont été soumises au président de la FAF, on tiendra ce jeudi avec M. Raouraoua une réunion où on devra exposer les problèmes liés à l’application du professionnalisme", a indiqué lundi à l’APS, Abdelkrim Medouar, président de l’ASO Chlef, et porte-parole des présidents de clubs. Réuni le 24 novembre dernier à hôtel Mercure d’Alger, les présidents des clubs professionnels des Ligues et 1 et 2 ont débattu de la situation actuelle de leurs clubs respectifs et de l’état d’avancement du professionnalisme. A l’issue de cette réunion, les présidents de clubs ont interpellé le patron de la FAF pour lui faire part de certaines propositions qu’ils ont arrêtées et qui concernent différents aspects, à l’image des dettes, centres de formation, le marché des transferts d’hiver (mercato), ainsi que la nécessité de la promulgation du statut du joueur. "Nos propositions devront trouver un écho favorable auprès du président de la FAF, et cela dans l’intérêt du football national. Le dialogue entre les clubs et les différentes parties initiatrices du professionnalisme est nécessaire", a jouté le patron de l’ASO Chlef. Les présidents se sont appuyés sur le décret exécutif numéro 06/624 du 8 août 2006 fixant les dispositions applicables aux clubs sportifs professionnels et les statuts types des sociétés sportives commerciales : arrêté ministériel numéro 39 du 1er juillet 2010 fixant le modèle des cahiers de charges devant être souscrit par les sociétés commerciales et les clubs sportifs professionnels, pour mettre en place cette plate-forme de revendications. "Il faut que l’État prenne ses responsabilités, c’est un projet ambitieux qui nécessite la participation de toutes les parties", a-t-il conclu.