A Zurich (Letzigrund), terrain: bon, temps: pluvieux, éclairage: bon, spectateurs: 30.000, arbitre:
L. Michel (SVK)
Buts:
Italie: Pirlo (25 s.p.), De Rossi (62)
Avertissements:
France: Evra (18), Govou (47), Boumsong (72), Henry (85)
Italie: Pirlo (44), Chiellini (45+4), Gattuso (54)
Exclusion:
France: Abidal (24)
Les équipes:
France: Coupet - Clerc, Gallas, Abidal, Evra - Govou (Anelka 66), Toulalan, Makelele, Ribéry (Nasri 10, Boumsong 26) - Benzema, Henry
Entraîneur: Raymond Domenech
Italie: Buffon (cap) - Zambrotta, Panucci, Chiellini, Grosso - Gattuso (Aquilani 82), De Rossi, Pirlo (Ambrosini 55)-Perrotta (Camoranesi 64) - Toni, Cassano
Entraîneur: Roberto Donadoni
L’Italie, qui s’est imposée face à la France (2-0) mardi à Zurich, disputera les quarts de finale de l’Euro-2008 face à l’Espagne vendredi à Vienne. La France, elle, est éliminée au terme du premier tour. En quarts, vendredi, l’Italie se frottera à des Espagnols qui, eux, ont fait forte impression au 1er tour. Elle devra cependant le faire sans deux de ses éléments majeurs du milieu, Gattuso et Pirlo, avertis contre la France et qui seront suspendus pour avoir reçu deux cartons jaunes au cours du 1er tour. Les vice-champions du monde français, eux, sortent la tête basse. En fait, après 25 minutes, les carottes étaient déjà cuites pour eux. Sur un contact anodin avec Zambrotta, Ribéry s’est blessé et a dû sortir (10). Une malchance terrible pour les Français qui ont subitement perdu leur élément le plus percutant depuis le début de l’épreuve. Puis, quelques minutes plus tard, c’est Abidal, aligné en défense centrale à la place du vétéran Thuram, qui s’est fait exclure suite à une faute sur Toni dans la surface (24). Deux coups sur la tête donc, puis un troisième sous la forme du penalty transformé avec sang-froid par Pirlo suite à la faute d’Abidal (25, 1-0). A partir de ce moment-là, et malgré quelques bonnes inspirations de Benzema en attaque, la messe était dite. En deuxième période, l’Italie a en effet définitivement "bouclé l’affaire" grâce à l’omniprésent De Rossi: sur un coup franc puissant, la frappe du milieu romain a été détournée du bout du pied par Henry, ce qui a trompé Coupet (62, 2-0).
Pour les Bleus, l’élimination au terme d’un match tendu mais correct sent fort la fin de cycle. D’abord pour le sélectionneur Raymond Domenech, forcément premier responsable de la déroute, et puis pour certains cadres qui pourraient vite clore leur carrière internationale comme Lilian Thuram, Claude Makelele ou Grégory Coupet, voire le capitaine Patrick Vieira qui, blessé, aura passé tout son Euro sur le banc.