Le grandissime favori de l’épreuve, le Bayern Munich, a hérité, hier, d’un tirage au sort plutôt clément pour les 16e de finale de la Coupe de l’UEFA (aller: 13-14 février, retour: 21 février) avec les Ecossais d’Aberdeen.
En cas de succès, les Bavarois et leurs deux finalistes du Mondial-2006 (Le champion du monde italien Toni et le Français Ribéry) entreront dans le vif du sujet dès les 8e de finale avec une possible opposition contre les Français de Bordeaux, aux prises avec les Belges d’Anderlecht.
Anderlecht ne fait plus peur en Europe, mais le club belge au passé glorieux (vainqueur de la Coupe de l’UEFA en 1983, double vainqueur de la Coupe des Coupes en 1976 et en 1978) ne rappelle pas forcément de bons souvenirs aux Girondins, éliminés au même stade de la compétition par Anderlecht en 2002-2003 (0-2, 2-2).
Les autres affiches mettront aux prises notamment l’Olympique de Marseille au Spartak Moscou. Pour l’OM, le passage en C3 après une brève aventure en Ligue des champions, qui s’est achevée par une humiliation à domicile contre Liverpool (4-0), ne sera pas de tout repos. Le Spartak, deuxième de son groupe en C3, n’est peut-être pas une référence sur la scène européenne, mais le déplacement à Moscou, qui plus est au match retour, en plein hiver, pourrait réserver de mauvaises surprises aux Marseillais. En cas de qualification pour les 8e de finale, la suite pourrait être également corsée pour les Marseillais avec une rencontre contre le vainqueur du match entre les Russes du Zenith St-Pétersbourg et les Espagnols de Villarreal.
Dans les autres matches, le Bolton d’Anelka n’a pas été gâté avec les Espagnols de l’Atletico Madrid, ni les Allemands de Leverkusen qui devront faire connaissance avec le chaud public de Galatasaray. Si la Fiorentina devra se frotter à l’expérience européenne de Rosenborg, auteur d’un nul à Chelsea et d’une victoire à Valence en Ligue des champions cette saison, le Werder Brême, emmené par le génial Brésilien Diego, n’a a priori rien à craindre des Portugais de Braga.