La sanction maximale appliquée actuellement contre les athlètes dopés pourrait être doublée, en novembre prochain lors de la révision du code de l’Agence mondiale antidopage (AMA), a estimé le vice-président de l’AMA, Jean-François Lamour. «La sanction pourra doubler et des remises de peine offertes aux repentis», a indiqué M. Lamour au journal régional français Sud Ouest paru hier. Ainsi, lors de la Conférence mondiale antidopage à Madrid, en novembre, l’AMA pourrait adopter le principe d’un doublement de «la sanction maximale qui pourra être rétroactive et passera de quatre à huit ans» de suspension pour un sportif convaincu de dopage. En revanche, «on étudiera un système de remise de peine pour les repentis qui fourniront des informations de qualité sur les filières», poursuit l’ancien ministre français de la Jeunesse et des Sports, qui briguera à Madrid la succession de Dick Pound à la tête de l’AMA. Enfin, «l’AMA proposera de conserver — en les congelant — les prélèvements [opérés sur les sportifs] pendant huit ans, afin d’effectuer des analyses quand de nouveaux procédés de détection seront au point».