Il ne cesse d’évoquer son départ de la tête de la barre technique des Verts depuis la qualification de la sélection nationale au Mondial brésilien 2014, à quoi joue exactement l’actuel patron de l’équipe algérienne, le Bosnien Vahid Halilhodzic, à quelques mois seulement du début de la compétition.

Après avoir réussi à atteindre son objectif, à savoir qualifier la sélection algérienne au Mondial brésilien, le coach Vahid Halilhodzic veut-il réellement abandonner les affaires techniques des Verts, ou il voulait seulement faire du chantage à l’instance nationale qui l’a qualifié de « grosse pointure ».

Certes, ce technicien avait signé un contrat objectif qui prendra fin avec cette qualification au Mondial brésilien, mais cela ne pourra l’empêcher de renouveler son bail sans faire trop de bruit. Avant-hier seulement, l’ancien technicien de la Côte d’Ivoire a accordé une longue interview à une chaîne de télévision française, où il a, encore une fois, évoqué son départ mais cette fois-ci après la phase finale du Brésil.

Ouvrant sa discussion sur cette deuxième participation consécutive des Verts à un Mondial, le Bosnien s’est montré encore une fois pessimiste en indiquant que les choses ne s’annoncent pas aussi faciles pour lui et son groupe comme on les imagine.

« J’ai eu beaucoup de propositions, je précise bien "beaucoup", mais pour le moment rien ne s’est fait. Je compte poursuivre ma mission jusqu’au retour du Brésil après on verra », a-t-il indiqué lors de cette intervention télévisée. Maintenant, le premier responsable à la barre technique des Verts se prépare-t-il à toute situation qui pourra lui arriver pendant ce Mondial brésilien ou a-t-il d’autres intentions ?

Il y a lieu de signaler que l’élimination prématurée (premier tour) de la dernière participation à la Coupe d’Afrique des nations a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Une participation qualifiée par lui-même d’ailleurs de « la honte », a failli lui coûter sa place à la tête de la sélection algérienne si ce n’est l’intervention du président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Rouaraoua, qui a refusé catégoriquement son départ du moment qu’il n’avait pas encore atteint son principal objectif, à savoir la qualification à la Coupe du monde au Brésil.

Cet entraîneur qui avait, rappelons-le, indiqué que son équipe à cette époque n’avait pas vraiment les moyens nécessaires pour atteindre un objectif bien précis, voilà qu’il utilise les mêmes formules à quelques mois seulement du début de la plus prestigieuse compétition planétaire.

« L’optimisme des Algériens dépasse les limites », a avoué Halilhodzic à propos du rêve des Algériens de voir leur équipe atteindre le second tour de cette Ccoupe du monde au Brésil en allant même dire qu’il lui arrive parfois de « rigoler » quand il entend des techniciens parler du second tour. Pour cet entraîneur, la sélection algérienne devrait éprouver d’énormes difficultés sur les terres brésiliennes et le rêve des supporters algériens ne se réalisera pas demain.