L’Algérien Mohamed Meridja a été réélu au bureau exécutif de la Fédération Internationale de Judo (FIJ), à l’occasion du Congrès annuel tenu lundi à Rio de Janeiro (Brésil), en marge des Championnats du monde de judo, rapporte le site de l’instance mondiale.
Meridja continuera à exercer dans la fonction qu’il occupait déjà au sein de l’instance internationale, à savoir directeur général du Coaching et de l’Education. Le Congrès a également réélu le Roumain Marius L. Vizer à la tête de la Fédération internationale de judo (FIJ), pour un nouveau mandat de quatre ans. Marius Vizer, 55 ans, qui est à la tête de l’instance dirigeante du judo mondial depuis 2007, était le seul candidat à sa propre succession.
Vizer a été élu à ce poste fin mai avec le projet ambitieux de lancer dès 2017 des "United World Championships", genre des championnats du monde de toutes les disciplines qui voudraient en faire partie.
Outre le président de la FIJ, le Congrès a élu quatre vice-présidents : Lassana Palengo (Afrique), Obaid Al-Anzi (Asie), Sergey Soloveychik (Europe) Paulo Wanderleu (Panaméricaine) et Lennie Niit (Océanie). Le Comité exécutif est aussi composé de onze autres membres : Alejandro Blanco, Juan Carlos Barcos, Vladimir Barta, Jan Snijders, Ignacio Aloise, Armen Bagdasarov, Daniel Lascau, Habib Sissoko, Gerard Benone, Jose Rodriguez et Akady Rotenberg.
Durant le déroulement des Mondiaux de Rio, il sera procédé à l’élection des représentants des athlètes au sein de la FIJ, pour un mandat de quatre années (2013-2017). 18 athlètes se sont portés candidats pour cinq postes qui seront élus par leurs pairs.
Parmi les critères de candidature, les postulants devraient avoir une participation aux Jeux Olympiques ou à un championnat du monde de judo et ne pas être sanctionné pour dopage. Selon les règlements en vigueur de la FIJ, les fédérations nationales ne peuvent présenter qu’un seul candidat. Parmi les 18 candidats figurent deux représentants du judo africain : l’ex champion du monde tunisien Anis Lounifi et l’ex champion du monde camerounais, Dieudonné Dolassem.