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Algérie 0 - USA 1
Les Verts s’effondrent dans les dernières minutes
24 Juin 2010

L’équipe nationale de football s’est effondrée dans les dernières minutes pour concéder une courte défaite (0-1), hier après-midi contre les Américains lors du 3e match du groupe C du Mondial sud-africain.

Le match s’est emballé sans le round d’observation avec une alerte algérienne ponctuée par un tir puissant de Matmour auquel a répondu le meneur de jeu américain Donovan dont le tir a été détourné par M’Bolhi en corner. Les deux équipes condamnées à gagner se sont livrées une bataille sans merci dans une rencontre ouverte des deux côtés. Les Algériens auraient pu ouvrir le score sur une longue balle de Bougherra et une reprise de Djebbour qui s’écrase sur la transversale (6’). Les nombreux tirs des deux côtés démontrent que les deux formations en voulaient dans une partie plaisante au cours de laquelle les deux gardiens algériens et américains ont été mis à rude épreuve sur des tirs et des actions tranchantes.
L’attaque algérienne, sous la conduite de Matmour des grands jours aidé par Belhadj, s’est créé pas mal d’occasions propices ratées dans le dernier geste. Ziani et Yebda obligés de monter d’un cran ont laissé des espaces aux Américains qui sont arrivés à marquer sur une position d’hors jeu. Dans l’animation du jeu, les Algériens ratèrent parfois la bonne relance vers les attaquants. Le bon placement du gardien et ses hommes de la défense lui a permis de contrôler la situation jusqu’à la fin de la première période qui aurait pu se terminer à l’avantage d’une des deux équipes, tant les occasions étaient nettes. La seconde mi-temps a été entamée avec les mêmes effectifs et la même intention de fournir un match de premier ordre. Ainsi, dès l’entame, Matmour au four et au moulin s’est illustré sur un contre qu’il rata. Il était hors jeu. Pressés, les nôtres se sont un petit peu repositionnés, pour couvrir les espaces devant les Américains qui imposent un marquage sur l’homme notamment sur Matmour, véritable homme du match avec le gardien M’Bolhi. Gardant la pression, les hommes de Saâdane ont bénéficié de deux corners mal exploités. Tout le monde attaque et tout le monde défend chez les nôtres pour presser leurs adversaires qui évoluaient par contres très dangereux. Le milieu de terrain de Fulham, lancé plein axe, tire sur le poteau gauche. Le ballon revient sur Dempsey dont la reprise du gauche passe au-dessus. Durant ce temps, les nôtres allaient subir quelques peu le jeu mais résistent toujours comme sur cette intervention de M’Bolhi sur une tentative en coin de Bradley. La rencontre menée sur un rythme très rapide avec un léger avantage pour les Américains qui allaient buter, une autres fois, sur le gardien algérien dans un grang jour. A lui seul, il est arrivé à décourager les Américains. Le changement de Djebbour par Ghezzal et de Ziani par Guedioura était pour apporter un peu de fraîcheur physique et pour stabiliser l’équipe dont les joueurs étaient fatigués. La pression était tellement que les joueurs des deux équipes ont cherché à tirer de loin comme cette tentative de Yebda légèrement à coté du cadre ou encore les nombreux contres des Américains qui ont échoué de peu. Quelque peu dominée, la défense algérienne commet des fautes à la limite des 18 mètres. Les balles arrêtées bien exécutées ont trouvé M’Bolhi sur les tirs à bout portant parfois. Face à cette domination territoriale, les coéquipiers de Yebda ont répondu par des contres qui n’ont pas connu un meilleur sort. Le remplacement de Matmour par Saifi dans les dernières minutes, n’avait rien apporté de nouveau pour le club Algérie qui allait concéder un but dans les dernières minutes de la partie sur un contre américain meurtrier sur lequel M’Bolhi s’est imposé avec brio avant d’être battu par la reprise dans la foulée par Donovan (91). Juste avant, Saifi seul face au gardien américain n’a pas pu placer une bonne tête. Une fois de plus, les Algériens, qui ont montré de belles choses, ne sont pas arrivés à marquer devant une formidable machine américaine au point, notamment physique, un paramètre qui a fait défaut aux nôtres surtout dans la seconde partie de la deuxième mi-temps. Dans cette rencontre, force est d’admettre que les Algériens ont affiché un léger mieux sans pour autant pouvoir marquer ce but libérateur... par des joueurs qui se sont donnés à fond, mais en vain…

Par : Mohamed Zemmour

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