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Euro-2008
La belle fête de l’Euro-2008, le casse-tête de 2012
30 Juin 2008

Le président de l’UEFA, Michel Platini, s’est félicité samedi de la "vraie belle image" du football générée par l’Euro-2008, mais sait que cette fête ne durera pas, puisqu’il se rendra les 2 et 3 juillet en Pologne et en Ukraine pour se pencher sur le casse-tête de l’Euro-2012.

Gérard Houllier, ancien entraîneur de Liverpool et actuel DTN de la France avait déclaré le 15 décembre 2007: "Torres, c’est le joueur et le jeu de demain, entre technique d’élimination, vitesse et efficacité". L’Espagnol est arrivé en finale d’un Euro qui a effectivement récompensé les équipes qui osent. "Nous avons fait des règlements pour protéger les joueurs créatifs, pour aller vers l’avant et gagner plus qu’avec un «catenaccio», s’est d’ailleurs réjoui Michel Platini. Aujourd’hui, une équipe qui joue pour ne pas perdre a de grandes chances de perdre". Le temps des Grecs champions d’Europe arc-boutés en défense semble révolu. Seul petit regret, il y a eu (avant la finale de l’Euro-2008) 10 buts de moins marqués qu’à l’Euro-2004. Michel Platini peut dormir tranquille, son record (9 buts marqués dans une phase finale d’un Championnat d’Europe, en 1984) tient toujours.
Dès l’Euro terminé, M. Platini va s’envoler pour la Pologne et l’Ukraine les 2 et 3 juillet pour constater où en sont les travaux. Il remettra ensuite un rapport qui permettra au comité exécutif de l’UEFA de prendre une décision définitive sur l’Euro-2012, fin septembre à Bordeaux. Même si M. Platini se refuse à utiliser le mot "ultimatum", cela ressemble quand même à la visite de la dernière chance. "Au mois de septembre, on décidera. Je pense que ça va me donner plus mal à la tête que le vin de Bordeaux", a-t-il tenté de dédramatiser. "Nous ferons tout et plus que tout pour aller en Pologne et en Ukraine", a-t-il martelé. Mais, pour la première fois, le président de l’UEFA a brandi une menace: "La seule chose qui me fera ne pas aller là-bas (pour organiser l’Euro), c’est s’il n’y a pas de stade dans les capitales, Kiev et Varsovie". Boris Voskresensky, vice-président de la Fédération ukrainienne de football, avait tiré la sonnette d’alarme mi-juin: "Il paraît que l’entreprise asiatique (ndlr: qui a remporté en avril l’appel d’offres pour la reconstruction du stade de Kiev) ne sera pas capable de préparer le projet et de réaliser les travaux dans les délais prévus."
L’Euro-2012 n’est pas concerné. Un éventuel élargissement serait applicable pour l’Euro-2016, qui n’a pas encore été attribué. Le débat a été lancé dès l’élection de Michel Platini à Düsseldorf (Allemagne) le 26 janvier 2007, à l’initiative de l’Ecosse et de l’Irlande. "On ne peut pas considérer le passage à 24, ou 20, sans prendre en compte le système de qualification, qui est beaucoup plus important que les vœux d’untel ou untel", déclarait à l’époque M. Platini. Il s’est montré moins réticent samedi. "Il y a des équipes qui, si elles étaient ici, valoriseraient l’Euro, a-t-il avancé. Je ne pense pas que, s’il y a plus d’équipes, ce soit un problème pour la qualité du tournoi. Il faut aussi regarder ce que ça implique pour le nombre de stades". Michel Platini a sondé à ce sujet les 53 présidents des fédérations qui composent l’UEFA, qui se sont prononcés pour un élargissement à 24. Le comité exécutif de Bordeaux sera, là encore décisif fin septembre.


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