L’ATP a annoncé lundi à Londres avoir suspendu des compétitions pour 100 jours l’Italien Giorgio Galimberti, qui doit également payer 35.000 dollars (24.000 euros environ) d’amende pour avoir parié sur des matches de tennis.
Selon l’organisme dirigeant du tennis masculin, qui a diligenté une enquête en août 2007, Galimberti avait parié sur des matches entre juin 2003 et janvier 2006. La commission anti-corruption indépendante, à qui l’ATP avait soumis les résultats de son enquête, a conclu que Galimberti avait commis un délit enfreignant ainsi les règles du programme anti-corruption de l’ATP mis en place en 2008. En janvier dernier, les Italiens Potito Starace, Alessio Di Mauro et Daniele Bracciali avaient été suspendus respectivement six semaines, neuf mois et trois mois, pour avoir parié de petites sommes sur des rencontres disputées par d’autres joueurs qu’eux. Au début de l’année, les dirigeants du tennis mondial (ATP, WTA, Fédération internationale et tournois du Grand Chelem) ont confié à deux anciens policiers britanniques l’enquête sur l’influence des paris en ligne sur la compétition de tennis.