Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a annoncé  vendredi que le cas du coureur espagnol Valverde, interdit par l’Union cycliste  internationale (UCI) de participer au prochain Championnat du monde, serait  examiné mercredi prochain.
Le TAS a souligné dans un communiqué qu’il allait mettre en oeuvre une  procédure d’arbitrage accéléré, avec juge unique, "pour aboutir à une décision  finale et immédiatement exécutoire". Les parties doivent déposer des mémoires écrits jusqu’à mardi prochain,  veille de l’audience qui se tiendra au siège du TAS à Lausanne. 
"Il est probable que la décision finale puisse être communiquée dans la  soirée du 26 septembre déjà", a déclaré le tribunal, soit quatre jours avant le  Championnat du monde de Stuttgart (Allemagne). Le litige oppose Valverde et la fédération espagnole (RFEC) qui soutient  son coureur, à l’UCI.
La RFEC a sélectionné Valverde dans son équipe nationale pour le  Championnat du monde et a répondu par la négative à la demande de l’UCI  d’ouvrir une procédure disciplinaire contre le coureur de l’équipe Caisse  d’Epargne malgré les soupçons de dopage qui pèsent sur lui dans l’affaire  Puerto. L’UCI, en effet, estime "vraisemblable" et "difficilement contestable"  l’identification entre Valverde, son surnom "Piti" (le nom de son chien) et une  poche de sang confisquée par les enquêteurs de Puerto qui contient de l’EPO  exogène. "Cette identification pourra être confirmée -ou infirmée- par la  comparaison de la poche de sang identifiée par le code numérique 18 et l’ADN de  M. Valverde, dès qu’une telle comparaison sera réalisée", a déclaré l’UCI à ce  sujet.