La sélection algérienne a arraché dans la douleur son ticket qualificatif pour le Mondial brésilien, prévu en été prochain. Objectif atteint donc pour l’entraîneur bosnien Vahid Halilhodzic.
Il a été désigné à la tête de la barre technique des Verts pour deux objectifs bien précis : qualifier la sélection algérienne à la Coupe d’afrique des nations 2013 et à la Coupe du monde 2014. Après avoir qualifié les coéquipiers de Madjid Bouguerra à la précédente édition de la Coupe d’afrique, voila que cet entraîneur réalise un autre exploit, en menant les Verts au Mondial 2014, qu’abritera le pays de la samba. L’ancien sélectionneur de la Côte d’Ivoire, qui avait remplacé Abdelhak Benchikha en juillet 2011 aux commandes techniques de la sélection nationale, a effectué un excellent travail avec cette sélection.
Deux années étaient largement suffisantes pour renouveler l’effectif et donner une autre dimension à cette équipe algérienne qui a appris à gagner même à l’extérieur. Il a été sollicité lors de son dernier point de presse à Alger pour évoquer son avenir après ce match contre le Burkina-Faso, le Bosnien s’est contenté de dire que « Cette question ne m’a jamais effleuré l’esprit. Je ne pense pas du tout à ça, tellement je suis très motivé à l’idée de procurer de la joie au peuple algérien en menant sa sélection de football à la prochaine Coupe du monde », a-t-il dit.
Chose promise chose faite, le premier responsable à la barre technique des Verts a tenu toutes ses promesses en procurant de la joie à tout le peuple algérien. « Vahid restera à son poste de sélectionneur de l’équipe d’Algérie et ne compte pas partir après la qualification des Verts pour le mondial brésilien », a déclaré son adjoint Korichi après la victoire.
« Je me suis beaucoup investi dans mon travail pour cette sélection », a confirmé le coach Vahid Halilhodzic qui ne cesse de rappeler les gens que cette est en pleine construction. Il a vu à l’œuvre plusieurs joueurs depuis son arrivée. Environ soixante-dix joueurs issus des différents championnats ont été testés avant de faire un choix final. « L’Algérie à tout juste une petite équipe en construction », avoue le premier responsable technique des Verts. Et d’ajouter, « l’Algérie n’est pas une grande équipe. Personne ne peut le nier. Il faut accepter la réalité telle qu’elle est », avait-il dit.
De son côté, le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, qui a prôné la stabilité malgré l’échec de l’équipe lors de la précédente édition de la Coupe d’afrique des nations, confirme que l’entraîneur Vahid Halilhodzic sera maintenu « même en cas d’échec ». Cela explique clairement la nouvelle politique de l’instance nationale qui veut travailler à long terme.
Il est nécessaire de signaler que contrairement aux précédentes composantes, la sélection algérienne, version Halilhodzic, a gagné en volume de jeu et développe, de l’avis des spécialistes en la matière, un football meilleur. Certes, des manques ont été constatés durant ce parcours, mais elle a pris toutefois le bon chemin vers un avenir meilleur.
Il faut tirer les enseignements nécessaires pour aller de l’avant. Se qualifier à la Coupe du monde est un grand exploit, mais réaliser un bon parcours est encore plus important. L’élimination prématurée des Verts lors de la précédente coupe d’Afrique des nations en terre sud-africaine constitue une leçon que les Algériens doivent retenir.