L’Algérie participera avec quarante pongistes (garçons et filles), au Circuit mondial et au championnat d’Afrique "jeunes" de tennis de table, dont le coup d’envoi sera donné jeudi à la salle de Staouéli (Alger) et se poursuivra jusqu’au 14 avril, a annoncé le directeur technique national (DTN), Mounir Bessah. "En tant que pays organisateur, on avait le droit d’engager le maximum d’athlètes, et avec les entraîneurs nationaux ont s’est mis d’accord pour une liste de quarante pongistes pour les trois catégories (minimes, cadets et juniors)", a déclaré MBessah, lors de la conférence de presse animée conjointement avec le président de la fédération, dimanche au Centre de regroupement des équipes nationales à Ghermoul. Ce nombre a été arrêté suite à une présélection entamée il y une quinzaine de jours lors du championnat d’Algérie "jeunes", disputé dernièrement à Tipasa. Plus d’une quarantaine d’athlètes avaient été présélectionnés et regroupés à l’ANALJ (Zéralda) sous la houlette des entraîneurs nationaux. "On a de grands espoirs de médailles, mais le plus important aux yeux de la DTN, est que nos athlètes puissent jouer sans complexe et prouver qu’ils ont de l’avenir", a indiqué le directeur technique national, précisant que pour les juniors filles, les pongistes algériennes chercheront à détrôner leurs homologues égyptiennes, qui dominent le niveau africain. Au plan continental, les pongistes ""juniors filles" algériennes sont secondes après l’Egypte et devant le Nigeria, également un des ténors du tennis de table en Afrique ainsi que la Tunisie. " Pour les jeunes minimes et cadets (garçons et filles), on est très impatient de les voir évoluer dans deux importants tournois qui seront leur baptême de feu. Pour cela, on a préféré, avec nos coachs nationaux, ne pas leur mettre trop de pression et les deux compétitions leur offriront une opportunité de découvrir le haut niveau et se frotter à leurs homologues africains et européens", a expliqué M. Bessah. Concernant les juniors filles surtout, la DTN a un grand espoir de les voir sur la plus haute marche du podium, après une bonne représentativité lors du dernier championnat d’Afrique à Cap Town et la médaille d’or à la dernière coupe arabe en Jordanie. "L’actuelle équipe nationale juniors est composée de joueuses cadettes et juniors. Elles évoluent très bien et l’espoir de médaille existe, même si l’objectif primordial n’est pas le résultat immédiat", a souligné le directeur technique national. De son côté, le président du comité d’organisation et président de la Fédération algérienne de tennis de table (FATT), Brahim Nouioua, a estimé qu’au delà des résultats techniques, la FATT a voulu permettre aux très jeunes pongistes (18 d’entre eux ont moins de 13 ans), l’occasion de jouer sans complexe et prouver qu’ils ont de l’avenir. "On a de grands espoirs de médailles, mais le plus important à mes yeux, est que nos athlètes arrivent à briser la glace de l’international et c’est en les mettant dans ce genre de conditions qu’ils peuvent le faire, car la majorité de nos pongistes sont doués et peuvent nous valoir beaucoup de satisfactions au plus haut niveau à l’avenir", a conclu M. Nouioua.