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Football - Premier League, frasques extra-sportives
Balotelli, mafia blues
10 Septembre 2011

Roulette fantasque, fléchettes lancées sur ses jeunes collègues, Ipad sur le banc de touche : Mario Balotelli a construit sa légende par son attitude. Un comportement excentrique qui pourrait coûter cher à l’attaquant italien de Manchester City, aujourd’hui soupçonné de côtoyer la mafia napolitaine.



Mario Balotelli est-il encore joueur de foot ? Où l’a-t-il déjà été ? Depuis ses débuts, le fantasque attaquant de Manchester City ne fait en tout cas jamais rien comme les autres. L’ancien avant-centre de l’Inter, au talent indiscutable, n’en finit plus de lasser coaches et supporters. Dernier exploit en date, l’international italien s’est permis de sortir un Ipad sur le banc de touche de la Squadra Azzurra, lors de la victoire aux îles Féroé (victoire 1-0) vendredi dernier. Mécontent de ne pas être entré à la mi-temps, il est revenu sur le banc de touche, devant les regards interloqués de ses coéquipiers, avec sa tablette numérique. Pour le sanctionner, Cesare Prandelli l’envoya s’échauffer toute la seconde période. Mais comme un gosse à qui l’on pardonne tout, il lui accorda tout de même cinq minutes de temps de jeu en fin de rencontre.
Aujourd’hui, le plus grand espoir du foot transalpin est clairement plus connu pour ses frasques extra-sportives que pour ses actions sur le terrain. Jusqu’ici, la carrière du buteur et ses excès pouvaient prêter à sourire, à l’image de l’immense difficulté qu’il eu à enfiler une chasuble avant d’affronter le Dynamo Kiev en Ligue Europa, en mars dernier. Mais en ce début de saison, l’enfant terrible du football italien va devoir se frotter à un adversaire qu’il ne soupçonnait pas. Et son sourire risque bien de disparaitre.

L a justice veut lui parler
Mercredi prochain, Manchester City se déplace à Naples, pour son retour en Ligue des champions. Un déplacement qui devait être synonyme de fête pour un joueur qui affrontera pour la première fois une équipe italienne, depuis son départ de l’Inter en août 2010. Tête dure, "Super Mario" n’est pas habitué à s’expliquer sur ses actes. Il devra pourtant rendre des comptes à la justice de son pays, le lendemain de la rencontre. Le procureur de Naples, sa ville natale, veut en effet l’entendre comme témoin afin d’en savoir plus sur ses rapports avec la Camorra. Rien que ça! Un jour de juin 2010, celui qui a couté 29 millions d’euros à City aurait été vu avec Vittorio Pisani, chef de la mafia napolitaine, se baladant tranquillement dans le chef-lieu de la Campanie. A sa décharge, il n’est pas le seul.
Selon La Gazzetta dello Sport, la police napolitaine aurait retrouvé chez des membres reconnus de la Camorra des photos de Fabio Cannavaro, également natif de Naples, du Brésilien Roberto Carlos et du Slovaque Marek Hamsik, l’attaquant du Napoli, tous accompagnés de membres du crime organisé. Habitué des sorties de route footballistique, l’ancien Intériste va devoir trouver les mots justes pour justifier cette amitié suspecte. Cette fois, son talent ne lui sera d’aucun secours...


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