La sélection algérienne féminine de pétanque (sport boules) a été éliminée en 8ès de finale du Championnats du monde qui s’est disputé dans la ville turque de Samsun du 10 au 12 octobre, a-t-on relevé lundi sur le site Internet de la Fédération internationale des jeux de pétanque (FIJP).
Tirée dans le groupe (H) aux côtés de la Pologne, Tahiti et Russie, l’équipe algérienne a terminé les matchs de poule à la seconde place avec 2 points. Elle avait battu la Pologne (13-10) et la Russie (13-07), avant de perdre face à Tahiti (13-10).
Qualifiées aux 8es de finale, les représentantes algériennes se sont inclinées face à la Thaïlande (B) sur le score sans appel (13-01). La finale du tournoi est revenue à l’équipe thaïlandaise (A), vainqueur de l’Espagne.
Le rendez-vous de Samsun a enregistré la participation de 38 pays, dont entre autres les meilleurs au monde: la France, la Belgique, la Tunisie, l’Italie. L’équipe algérienne était représentée à ce Championnat du monde par quatre athlètes. Il s’agit de Rima Benssedik (Biskra), Ahlem Haddid (Guelma), Nacera Benabdelkader (Mostaganem) et Sara Guendafa (Ouargla), dirigées par l’entraîneur national Noureddine Chetti.
Dans le tir de précision, le titre mondial est revenu à la Française Papon Angelique, suivie par Rudolfs Karin (Pays Bas) et la Thaïlandaise Thamakord Thongsri.
Pour préparer la compétition, les représentantes algériennes avaient bénéficié de cinq regroupements en Algérie.
Néanmoins, l’entraîneur national avait relevé quelques insuffisances enregistrées dans la préparation de l’équipe, et surtout le manque de sparings
partners, "plus importants en sport boules et autres sports individuels".
"On aurait souhaité prendre part à des tournois internationaux qui auraient permis aux athlètes dont deux sont de nouvelles figures, de côtoyer le haut
niveau et d’autres joueuses", avait dit M. Chetti. L’absence d’un boulodrome couvert en Algérie, qui a été toujours le souhait des athlètes des sports de boules, n’est pas pour faciliter le travail des entraîneurs nationaux qui se trouvent obligés à chaque fois d’annuler un regroupement à cause des mauvaises conditions climatiques.