La Fédération allemande d’athlétisme (DLV) est devenue mercredi la première fédération à confier ses questions disciplinaires en cas de contrôle antidopage positif d’un de ses athlètes au tribunal allemand d’arbitrage du sport, nouvellement créé, a-t-on appris jeudi. Le tribunal allemand d’arbitrage du sport débutera ses activités le 1er janvier 2008: il sera saisi par la DLV pour instruire les cas de dopage, ainsi que les problèmes de transfert ou de contrats. Il a été créé à l’initiative de l’agence allemande antidopage (Nada), en partenariat avec l’institut allemand d’arbitrage (DIS), dont le siège est à Cologne (ouest de l’Allemagne) qui traite de différends d’ordre économique. "Le grand avantage de cette instance est que les décisions seront rapidement prises, ce qui, dans le sport, est quelque chose d’important", a expliqué le président de la DLV, Clemens Prokop. "L’autre argument est son indépendance du milieu sportif: quand une fédération est impliquée dans une sanction disciplinaire, il y a toujours le danger que son objectivité et indépendance soient compromises", a-t-il expliqué. "La décision de la DLV est un signal fort pour accroître la crédibilité des sanctions prononcés contre les athlètes dopés", s’est félicité le président de la Nada, Armin Baumert. Selon M. Baumert, des discussions sont en cours avec d’autres fédérations (boxe, bobsleigh/luge).