Pendant que les hommes de Bernard Laporte bataillaient pour assurer leur qualification, ceux de Henry, eux, se sont baladés face à l’Italie (76-14), le Portugal (108-13), l’Ecosse bis (40-0) et la Roumanie (85-8), marquant 309 points (pour seulement 35 encaissés).
Avant de rencontrer la France, leur dernier match accroché remontait ainsi au 21 juillet et à une victoire (26-12) sur l’Australie à Auckland lors de la dernière journée du Tri-Nations.
Les Néo-Zélandais ont aussi sans doute payé la saison en demi-teinte de leur maître à jouer Daniel Carter, remplacé dès la 56e minute contre la France par Nick Evans, et leur manque d’expérience des phases finales. Alors que deux équipes descendent chaque année en Top 14, le Super 14, où évoluent les cinq provinces néo-zélandaises avec leurs homologues australiennes et sud-africaines, est une ligue fermée, sans relégation. C’est également le cas dans le Tri-Nations, disputé chaque année avec l’Australie et l’Afrique du Sud. Résultat: les All Blacks n’avaient plus disputé de match-couperet depuis leur défaite en demi-finale du Mondial-2003 face aux Wallabies (22-10). A la fin du match, le capitaine australien George Gregan avait alors chambré les Néo-Zélandais en leur lançant +Four more years+. Les All Blacks devront encore attendre quatre ans de plus pour espérer remporter le trophée.
Bonne nouvelle: la prochaine édition aura lieu chez eux... comme en 1987.