L’arbitre algérien est-il l’objet de corruption? M.Bergui reste prudent. ’’Il faut prouver cela’’, affirme t-il, précisant que ’’s’il y a des cas connus, l’ANAF doit réagir’’. Cependant, ’’il y a trop de déclarations (sur des cas de corruption d’arbitres), mais jusqu’à présent personne n’a osé apporter des témoignages concrets’’, a souligné M.Bergui, qui a rappelé que ’’nous cherchons des témoignages crédibles pour terminer la saison dans de bonnes conditions’’. ’’L’ANAF doit combattre ce phénomène (corruption), mais avec des preuves solides, car on défend les arbitres et les valeurs de l’arbitrage. Et si un cas concret apparaît, on réagit (alors) sur du concret’’, a affirmé M.Bergui. Il a, par ailleurs, confirmé que l’ANAF et la DTNA n’acceptent plus qu’un arbitre soit récusé. M.Bergui a souligné que l’association a demandé au président de la FAF de tenir une réunion avec les présidents de clubs ’’pour discuter de la situation générale de l’arbitrage’’. M.Bergui se veut rassembleur: ’’il faut qu’on se réunisse autour d’une même table et qu’on discute des vrais problèmes de l’arbitrage pour développer le football national. Il faut qu’on avance’’.